הרב אליהו בחבוט

Question :

Afin de trouver mon Chidou’h, j’essaie déjà depuis longtemps de faire différentes Segoulot. Par exemple, je veille à respecter mes parents correctement. Que puis-je faire encore et combien de temps je dois attendre pour enfin voir des résultats ?

Merci beaucoup

 

 

Réponse :

le pays du questionneur: ישראל

 

 

Bonjour,

Je me permets tout d’abord de vous souhaiter de trouver le conjoint qui vient de la même source que votre âme avant même que je ne puisse vous répondre.זר פרחים

 

 

 

Le respect des parents comme Segoula pour trouver son Chidou’h

 

Félicitations pour vos efforts dans le respect des parents. Effectivement, c’est une excellente Segoula pour trouver son Chidou’h comme l’a enseigné le ‘Hafets ‘Haim Zatsal. Car l’ange qui est créé grâce à la Mitsva du respect des parents plaide en la faveur de la personne pour qu’il trouve son conjoint. Il vient plaider pour cette cause précisément plus que les autres anges. (Il me semble que la raison de cela est pour que cette personne qui a du mal à trouver son Chidou’h pourra à son tour être parent dont les enfants respecteront, en retour à ses bonnes actions. Cependant, dans la famille du Tsadik caché Rav Moché Mandel Zatsal la tradition est de dire que pour cela il faut accomplir la Mitsva du respect des parents même si cela demande de la “Messirout Néféch”, c’est-à-dire, même si cela est très difficile, de manière inhabituelle. Quand on accomplit cette Mitsva ainsi, cela a la capacité de créer cet ange. C’est pour cela qu’il faudra s’y investir de toutes ses forces. Dans le livre “A’haré’ha Binyamin” il est rapporté au nom du Rav Binyamin Batsri Zatsal que même étudier les lois de la Mitsva du respect des parents est une Segoula pour trouver son conjoint.

 

 

Prier est l’axe central

 

Il y a effectivement des Segoulot supplémentaires. Cependant, avant tout, il faut savoir qu’avant de chercher d’autres Segoulot et conseils pour trouver son Chidou’h ou autre chose, il faut savoir que toujours le principal c’est la prière. Nos sages Zatsal (Bra’hot 32:) disent : “Rabbi ‘Hama Berabi ‘Hanina dit : si une personne a prié et n’a pas été répondu, qu’il prie à nouveau, comme dit le verset ‘Espère en l’éternel ! Ais du courage ! que ton cœur soit ferme ! oui, espères en l’Eternel !’”. Il faut prier en pleurant, car les portes des larmes n’ont jamais été fermées. Les Segoulot ne viennent que pour apporter une force supplémentaire. Le principal est de vérifier quel comportement mérite une amélioration et la prière qui vient du fond du cœur. (Il ne faut en aucun cas se suffire des prières que les caisses de Tsedaka organisent et qui sont faites par d’autres personnes pour vous. Vous devez vous-même prier). Et comme nous le savons bien, la Techouva, la prière et la Tsedaka ont la capacité d’annuler les mauvais décrets. 

 

 

Acquérir la qualité de l’humilité et ne pas être trop exigeant

 

Il est important lorsqu’on cherche un Chidou’h, de ne pas s’arrêter sur des éléments qui ne sont pas importants, spécifiquement lorsqu’il s’agit de sujets liés à la matérialité. Le principal est que la personne que l’on recherche est les qualités spirituelles nécessaires et qu’il ne soit pas repoussant par rapport à l’aspect extérieur. Il ne faut pas chercher au-delà de cela. Il faut être humble et être capable de faire des compromis. Je vous conseille de voir ce qu’écrit le Steipler dans ses lettres ‘Krayna Dé’igerta (ח”ב סי י”ז) à ce sujet.

Nos sages ont déjà dit : “descend d’une marche et mari toi à une femme” (Yevamot 63.). C’est-à-dire que c’est seulement en étant humble que l’on peut trouver son Zivoug – conjoint qu’il lui est destiné. [Cela est sans parler du fait que la qualité de l’humilité a en soi une force de Segoula pour aider à trouver son Zivoug, comme le rapporte le Rav Méir Chalom de Kalichin Zatsal dans le livre ‘Nahar Chalom’. Voir aussi dans le livre Drouché Sim’ha page 181].

 

 

Après cette introduction, nous allons vous présenter différentes Segoulot qui avec l’aide de D. ont la capacité d’aider à trouver son Chidou’h :

 

–          Le Rama’ Mipano écrit que celui qui dit le chapitre 121 du livre de Tehilim à la fin de chaque Tephila avant de faire les trois pas en arrière, on lui enverra du ciel son conjoint qu’il lui est adapté. Cependant, il faut suivre quelques conditions pour faire cette Segoula correctement : 1 – Il faut dire ce Tehilim à la fin de la ‘Amida, avant de faire les 3 pas en arrière. 2 – Il faut le dire aux 3 prières de la journée (Cha’harit, Min’ha et ‘Arvit) de manière fixe jusqu’à ce que l’on trouve son Zivoug. 3 – Il faut dire ce verset avec la bonne Kavana, c’est-à-dire au moins comprendre le sens des mots. 4 – Du ciel, il lui sera présenté le bon Chidou’h. S’il choisit de ne pas le prendre pour ses raisons et de manière erronée, c’est sa responsabilité à lui. 5 – Le Admour de Erloy ajoutait une condition supplémentaire, qu’après avoir dit le Tehilim, la personne demande en ses termes personnels qu’Hachem lui présente son Zivoug. Il est intéressant d’ajouter un élément supplémentaire par rapport à cette Segoula que le Rav Itshak Ziberstein a raconté au nom de la Rabbanit Bat Chéva’ Kanievsky que lorsqu’elle était en âge de Chidou’him, son père, le Rav Eliyachiv, disait lui-même à la fin de sa prière ce Tehilim pour qu’elle trouve son Chidou’h. Ainsi il avait reçu du Mékoubal et auteur du ‘Léchém Chévo Véa’hlama’. C’est-à-dire que cette Segoula ne doit pas obligatoirement être faite par la personne elle-même qui recherche son zivoug. Elle peut être faite par une autre personne pour lui. (La Segoula a bien marché pour la Rabbanit, puisqu’elle s’est mariée avec celui qui allait devenir le Rav Haim Kanievsky).

–          Rav ‘Haim Palagi Zatsal écrit dans son livre (Roua’h Haim) comme Segoula pour trouver son Zivoug de dire la Birkat Halevana (bénédiction sur la lune) avec un Minyan et avec grande concentration. Certains ajoutent de penser lorsqu’il dit le verset “מאין יבוא עזרי, עזרי מעם ה’ עושה שמים וארץ”, qu’Hachem lui envoie “l’aide qui l’accompagnera” (עזר כנגדו), ou qu’il dise le nom de la personne qui a besoin de son Zivoug et cela lui aidera avec l’aide de D.

–          Dans son livre “Refouah Véhaim”, il conseille de dire tous les jours le passage de la Torah (Bamidbar 7 ; 1 – 86) qui parle des sacrifices qu’ont apportés les princes du peuple juif (les Néssiim)

–          L’auteur du “Géza’ Ychay” écrit que toute situation qui paraît être “bloqué”, le livre de Chir Hachirim (cantique des cantiques) a la capacité de la débloquer. C’est pour cela qu’il est conseillé de lire le livre de Chir Hachirim durant 40 jours de suite à voix haute et avec les Ta’amim.

–          Dans le livre “Likoutim Mipardess” il est rapporté une Segoula de lire avec joie la “Chirat Hayam” (le chant de la traversée de la mer rouge). Puisque nos sages disent que trouver son conjoint est autant dur que la traversée de la mer rouge, celui qui remercie Hachem de tout son cœur sur le miracle de la mer rouge, méritera qu’Hachem lui fasse de même un miracle semblable.

–          Être pointilleux sur les règles de la Tsniout (les règles de l’habillement selon la Hala’ha) est une Segoula pour trouver son bon Zivoug.

–          Répondre Amen avec concentration est une Segoula pour trouver son Chidou’h.

–          Certains ont l’habitude que la mariée, après le mariage, coupe un bout de son voile qu’elle donne aux jeunes filles qui n’ont pas encore trouvé leur mari et elles l’entourent autour de leur pouce comme Segoula.

–          Rav Haim Hacohen, le Halvan, disait d’allumer une bougie 40 jours et 40 nuits de suite pour l’élévation de l’âme de Rabbi Matya Ben Harach comme Segoula pour trouver son Zivoug. Cette Segoula est spécifique pour trouver son Chidou’h. A ne pas confondre avec la Segoula d’allumer 18 bougies pour l’élévation de l’âme de rabbi Matya Ben Harach qui est une Segoula pour toute chose et non pas seulement le Zivoug.

–          Accomplir la Mitsva de “Chiloua’h Hakèn” (revoyer la mère oiseau du nid pour prendre les oisillons) est une Segoula pour trouver son Chidou’h. (Cette Mitsva apporte de nombreuses choses, entre autres elle amène jusqu’à ce qu’une femme ait des enfants).

–          Le Ben Ich Hay a écrit dans son livre “Niflaim Ma’assé’ha” de dire tous les jours les chapitres suivants du livre de Tehilim pour trouver son Zivoug : 32, 38, 70, 71, 124. Il est aussi écrit ainsi dans le livre Raphael Hamala’h. Cependant, certains rapportent au nom de Rabbi Itshak Kadouri une liste de psaumes un peu différentes : 31, 32, 70, 72 et 124. A dire pendant 40 jours et chaque fois que l’on finit de lire les Tehilim, il faut prier de trouver son Zivoug. Le Admour de Sadigoura (L’auteur du Knesset Mordehay) conseillait de lire le chapitre 68. Celui qui veut s’acquitter de tous les avis, dira la suite de Tehilim suivants : 31, 32, 38, 68, 70, 71, 72, 124. Après la lecture des psaumes, il est nécessaire de prier pour trouver son Chidou’h grâce à la lecture de ces Tehilim et par le mérite des noms saints qui sont cachés dans ces passages de Tehilim.

–          Dans son livre “Yalkout Yossef”, le Richon Létsion conseille de dire les chapitres 8 et 15 du Tehilim.

–          Dans le livre de Rav Yaacov Adès il conseille de lire tous les jours le chapitre 25 du Messilat Yecharim. Cette Segoula est une aide pour toute difficulté liée à la famille.

–          Plusieurs Segoulot ont été rapporté au nom de Rav Haim Kanievsky : 1 – Faire attention à ne pas dire de Lachone Hara’. 2 – Ne pas faire de critiques aux autres et ne pas prêter attention lorsqu’on en reçoit. 3 – Étudier le traité de Kidouchin (bien sûr lorsqu’il s’agit d’un homme. Si la personne en question a déjà étudié ce traité, qu’il étudie aussi le traité Ketouvot). 4 – Lorsqu’on mange un repas de pain et que l’on fait le Zimoun, il est conseillé que celui qui recherche son Zivoug soit celui qui fait le Zimoun. 5 – La Rabbanit Bat Chéva’ Kaniesky conseillait d’étudier 2 Halahot sur le Lachone Hara’ tous les jours. 6 – Elle conseillait aussi aux jeunes filles d’acheter déjà un Talit pour le futur Hatan et de le garder dans son armoire personnelle.

–          Prier sur le tombeau de Yonathan Ben ‘Ouziel. Rav ‘Ovadia Yossef Zatsal conseillait beaucoup de faire cette Segoula. Cependant, il disait qu’il ne suffit pas d’aller prier une fois sur la Tombe, mais il faut y aller deux ou trois fois.

–          Rav Yaacoc Edelstein conseillait à celles qui cherchaient leur Hatan, de prendre sur soi de destiner dans leur maison futur un lit pour les invités (Ainsi a reçu le Rav Ychay Mazlomyan du Rav).

–          Lire tout le livre de Tehilim sans marquer d’arrêt est une Segoula pour trouver son zivoug, avoir des enfants et avoir une bonne Parnassa.

–          Aider financièrement des Talmidé ‘Ha’hamim (étudiants de Torah) est une Segoula pour trouver son Zivoug.

–          Allumer la bougie de Havdalah est une Segoula pour trouver son Zivoug.

–          Construire une Souka avant Soukot et plus précisément la Souka d’un Talmid ‘Ha’ham est une Segoula pour trouver son Zivoug.

–          Verser dans le lavabo le vin qu’on a fait couler le soir du Seder de Pessah lorsqu’on dit les dix plaies (ainsi est rapporté au nom de la Rabbanit Margalit, la femme de Rav ‘Ovadia Yossef Zatsal).

–          Dans le livre “החודש אשר בו ישועות מקיפות” est rapporté une Segoula au nom de Rav Eliahou Lopyan de mettre dans la poche droite de la veste du jeune homme qui cherche à se marier pendant ‘Hol Hamoed Pessa’h la viande du plateau du Seder sans qu’il le sache. Pour cette Segoula, il faut respecter 3 conditions : 1 – Le faire pendant ‘Hol Hamoed de Pessa’h. 2 – déposer le Zero’a dans la poche droite. 3 – que le célibataire ne soit pas au courant qu’on lui met dans sa veste le Zero’a.  Certains disent que la Segoula est que le lendemain du seder, la personne en question mange la viande (le Zero’a) du plateau du Seder.

–          Segoula à faire pendant la fête de Chavou’ot : lire le livre de Chir Hachirim dans un parchemin, ainsi que le “Chtar Hatnaim” (conditions de contrat) entre Hachem et le peuple juif qu’a rédigé le Rav Israel Nadjara.

–          Les jours de pluie sont des jours spécialement bénéfiques pour les prières pour trouver son Chidou’h.

 

Rav Meir Pin’hassi qui répond aussi aux questions sur le site a aussi écrit une réponse sur ce sujet, vous pourrez consulter sa réponse.

 

 

Histoire qui a pour effet de Segoula d’apporter le bon Zivoug et aide les parents par rapport aux dépenses liées au mariage des enfants.

 

Pour finir, il m’a semblé juste de rapporter ici une Segoula intéressante qui est une “histoire” écrite par les grands de la Hassidout et dont le fait de la raconter a comme vertu d’aider à trouver le bon Zivoug (c’est aussi une Segoula pour les parents pour traverser plus facilement les dépenses liées aux mariages des enfants).

 

Voici l’histoire telle qu’elle est rapportée dans le livre “Siach Tsadikim” :

Rav Chelomo de Bobov Zatsal a raconté qu’il a entendu du “Kedouchat Tsion” Zatsal qui lui-même a entendu du Maharach de Bobov Zatsal qui a entendu de Rabbi Eliezer de Djikov Zatsal qui avait l’habitude de raconter avoir entendu l’histoire suivante du “Ohev Israel” de Apté Zatsal quand il est allé lui rendre visite :

Du temps du “Ohev Israel” de Apte Zatsal, il y avait dans la ville d’Apte un des élèves du Rabbi du nom de Rabbi Herchele de Ribachoyv au nom de sa ville natale, qui étudiait la Torah jour et nuit et servait le Créateur avec beaucoup de ferveur. Cependant, Rabbi Herchele avait une fille en âge de se marier et d’autre part, il était très pauvre et n’avait pas un sou pour la marier.

Son souci de marier sa fille grandissait de jour en jour. Comment trouver une solution pour la marier ? Il se conseilla avec ses amis riches de la ville d’Apte et ceux-ci lui donnèrent un conseil. Ils lui dirent : Puisque prochainement nous allons nous rendre au grand marché de la ville de Brad et qu’en cette ville viennent aussi se rassembler de nombreux riches, nous te conseillons de te joindre à nous. Nous allons te donner des habits très somptueux et tu dormiras avec nous dans une auberge respectueuse. Tu tacheras de ne pas trop parler et nous essaierons ainsi de trouver pour ta fille un bon Zivoug – conjoint.

Reb Herchele, qui n’avait pas trop le choix, acquiesça et se joignit à leur voyage. Lorsqu’ils arrivèrent à leur hôtel, les gentlemans demandèrent à la réception de préparer une chambre de luxe pour le richard bien connu Rabbi Herchele de Ribachoyv qui vient d’arriver avec eux. Ils annoncèrent dans toute la ville de Brad, l’arrivée du grand riche de Ribachoyv qui était venu trouver un Chidou’h décent pour sa fille unique, et le voilà prêt à donner une dot importante au potentiel Hatan !

Les marieurs (Chad’hanim) lui présentèrent une excellente proposition avec un jeune Ba’hour, très intelligent et assidu dans la Torah, enfant d’un des grands riches de Brad. Reb Herchele examina le jeune homme dans son étude et pu constater qu’il connaissait très bien le Talmud et les décisionnaires. La proposition lui plut et il accepta le Chidou’h. Le père du jeune homme lui demanda s’il avait la capacité de donner une dot importante et Rabbi Herchele répondit : Comment penser une chose pareille (מהיכא תיתי dans le texte original). Quand son intention était de dire, je n’ai pas cet argent et donc c’est sûr que non. Et ainsi de suite dans les questions suivantes il répondit de manière très bref, en disant : “comment penser de telles choses” ou “Bli neder – sans vœu”. Le Chidou’h fut conclu. Les richards d’Apte dirent au père du Hatan de préparer une grande fête et de mettre les frais sur le compte de rabbi Herchele et que plus tard ce dernier en rentrant chez lui enverra la somme des frais de la cérémonie en y ajoutant des cadeaux pour le Hatan en l’honneur de cette grande joie. C’est ce que fit le Riche de Brad, il prépara une grande fête en l’honneur des fiançailles, offrit des cadeaux à la Kala – la jeune fiancée en espérant que le “Riche de Ribachoyv” en arrivant chez lui enverra lui aussi à son tour des cadeaux au Hatan. Lorsque Rabbi Herchele allait rentrer chez lui à Apte, ils se séparèrent dans la joie et la fraternité causés par cette liaison de mariage.

En arrivant chez lui à Apte, il raconta à son épouse et à sa fille, le mariage qu’il avait convenu avec un jeune Ba’hour érudit en Torah et doté de grandes qualités. Ceux-ci ne le croyèrent pas et étaient convaincu qu’il ne s’agissait que d’une blague de sa part jusqu’à ce qu’il leur présenta le contrat de fiançailles.

Rabbi Herchele se dévêtit de ses habits somptueux, s’habilla de ses simples habits et retourna étudier au Beit Hamidrach.

Le père du Hatan attendit que les cadeaux arrivent. Il espérait que le “Riche” de Ribachoyv enverrait aussi une lettre pour donner la date du mariage. Mais aucune nouvelle ne se fit entendre. Il pensait que le “Riche” de Rabichoyv était sûrement bien trop occupé dans ses “affaires” et que là était la raison de ce silence.

Il décida de lui écrire une lettre. “étant donné que cela fait déjà un bon moment que nos enfants se sont fiancés et que mon fils attend de recevoir les cadeaux promis, c’est pourquoi je vous demande de nous envoyer une réponse au plus vite. Puisque pour lui le père de la Kala n’était autre que le grand “Riche” de Ribachoyv, il adressa la lettre à “Rabbi Herchele de Ribachoyv”. A Ribachoyv, existait réellement un grand riche du nom de Rabbi Herchele. Cependant, ce Rabbi Herchele n’avait pas d’enfant et lorsqu’il reçut la lettre, il pensa que surement une personne de mauvais goût voulait l’embêter en lui parlant des fiançailles de sa fille qu’il n’avait pas en réalité. Il décida de ne pas y prêter attention. Puisque le Riche de Brad ne reçut aucune réponse, il commença à s’inquiéter et renvoya une seconde lettre au “Riche de Ribachoyv” et cette fois en empruntant des termes bien plus durs que la première fois. Lorsque le Riche de Ribachoyv reçut cette lettre, il pensa : “c’est sûrement une personne qui ne m’aime pas qui a décidé de m’embêter”.

Lorsque de longs jours passèrent et que le Riche de Brad ne reçut aucune réponse, il s’attrista beaucoup de son sort et après avoir pris conseil avec les membres de sa famille, il décida d’aller voir lui-même sur place pourquoi il ne recevait pas de nouvelle de Ribachoyv. Et c’est ce qu’il fit. En arrivant à la demeure du vrai Riche de Ribachoyv il fut profondément surpris en s’apercevant que celui-ci n’était pas le riche de Ribachoyv qu’il avait rencontré dans la ville de Brad. Il raconta au Riche de Ribacoyv sa grande tristesse. Son fils s’était fiancé avec la fille d’une personne s’étant présenté comme étant le Riche de Ribachoyv et donc maintenant, il ne savait pas de qui il s’agissait.

Le Riche de Ribachoyv lui répondit qu’effectivement, il avait reçu deux lettres à ce sujet, mais il ne pensa pas être dans le besoin de répondre puisqu’il suspectait qu’il ne s’agissait que d’une mauvaise blague.

En sortant de cette rencontre, la femme du riche de Brad lui dit : “regardes ! Nous sommes proches de la ville d’apte où sont enterrés mes parents. Allons au cimetière pour prier sur leur tombe. Peut être ainsi D. nous délivrera de notre mauvais sort. C’est ce qu’ils firent. Ils se rendirent à Apte directement au cimetière. A l’entrée du cimetière une femme qui mendiait, les accosta en leur demandant de l’argent pour Rabbi Herchele de Ribachoyv qui est un homme saint, un grand pieux qui érudit la Torah jour et nuit. En entendant cette femme prononcer le nom de Rabbi Herchele de Ribachoyv, leur cœur vibra. Le Riche de Brad se tourna vers la femme en lui disant : ” Je vais de suite te donner un don, mais je te demande juste de nous amener vers cet homme pour qui tu ramasses de l’argent.

La femme leur dit, vous pourrez le trouver vous-même en vous rendant au Beit Hamidrach du Rabbi de Apte. Il se trouve là-bas et étudie la Torah. En arrivant au Beit Hamidrach, il reconnut de suite le père de la Kala qu’il avait rencontré à Brad. Celui-ci était vêtu d’habits vieux et abimés. Et celui-ci se nourri de l’argent dont cette femme ramasse des dons des gens. Il comprit qu’il avait été victime d’une mauvaise ruse et que Rabbi Herchele ne pourrait jamais payer la dot convenue lors des fiançailles. Il se rendit sur le moment chez le Rav de la ville d’Apte afin de convoquer Rabbi Herchele en justice.

Rabbi Herchele reconnut aussi le père du Hatan. Il courut à sa maison pour annoncer à sa famille la venue des parents du Hatan. Il demanda de préparer sur le champ un repas en l’honneur des invités. Cependant, sa maison était vide. Il n’avait rien si ce n’est qu’une poule. La jeune fille courut chez le Cho’het de la ville avec la poule. Mais en chemin, la poule lui échappa des mains et s’enfuit. La jeune fille dans sa grande panique et par crainte de perdre la seule chose qu’ils pourraient présenter comme repas aux parents de son Hatan, couru et s’éloigna vers des ruines où personnes n’osaient jamais entrer tellement celles-ci étaient dangereuses. Lorsqu’elle entra dans la ruine, elle découvrit un grand trésor plein de pièces d’or. Elle oublia sa course derrière la poule et remplissa son tablier de pièces d’or. Elle les rapporta à la maison et toute la maisonnée s’emplit de joie.

Entre-temps, un émissaire du tribunal entra pour convoquer Rabbi Herchele en justice. Rabbin Herchele mis ses vêtements somptueux et se rendit chez le rav. Le beau-père de Brad présenta ses réclamations devant le Rav en disant que cet homme, Rabbi Herchele, s’était déguisé en vêtements riches et se présenta à Brad comme un homme riche. Celui-ci logea dans une magnifique auberge. Et promis une grande dot pour marier sa fille. Maintenant qu’il s’avère que Rabbi Herchele est pauvre et ne peut pas tenir sa promesse, il veut rompre le Chidou’h, que Rabbi Herchele rende les cadeaux, et aussi qu’on inflige une amende pour la honte qu’il a causée à son fils

Rabbi Herchele rétorqua qu’il était tout à fait dans les capacités d’appliquer sa promesse et de payer la dot jusqu’au dernier centime.

Le Rav d’Apte fut très étonné de la réponse de Rabbi Herchele puisqu’il le connaissait comme étant très pauvre. Mais d’autre part, il le connaissait bien comme une personne de vérité et donc sûrement quelque chose de vrai se cache derrière l’affirmation de Rabbi Herchele. Le Rav trancha donc que rabbi Herchele devait prouver ses dires et payer ce qu’il avait promis. Il trancha que Rabbi Herchele devait se soucier que le mariage se déroulerait dans les trois mois. Le père du Hatan réclama l’argent que Rabbi Herchele s’était engagé pour faire les fiançailles. Et Rabbi Herchele donna dix pièces d’or qu’il confia entre-temps dans les mains du Rav d’Apte.

Lorsque le rabbi d’Apte racontait cette histoire, il sortait d’un tiroir deux pièces d’or en expliquant que ces pièces étaient en souvenir de cette histoire miraculeuse.  

Quand Rabbi Eliezer de Djikov raconta cette histoire, il affirma que le fait de raconter cette histoire est une Segoula pour avoir un bon Zivoug et pour que les parents trouvent facilement comment payer les dépenses des mariages de leurs enfants.

Fin de l’histoire.

 

Qu’Hachem fasse que vous trouviez très vite votre conjoint qui vient de la même source que votre Néchama !

 

Pour l’index des Ségoulot classé par sujets, voir ici.

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