Lois de Tou Bichvat d’après les décisions Hala’hiques de Maran Rav ‘Ovadia Yossef Zatsal

(Extrait de son livre ‘Hazon ‘Ovadia sur Tou Bichvat)

 

 

Evoquer le nom de Hachem et Sa royauté dans la Bra’ha

 

  • Toute bénédiction où l’on ne mentionne pas le nom de D. et sa royauté n’est pas considérée comme une bénédiction. S’il manque la mention du nom de D. ou sa royauté dans la Bra’ha, on devra redire la Bra’ha. Même s’il a dit “מלך” (roi), mais n’a pas dit “העולם” (du monde), il faut redire à nouveau la Bra’ha, car dire seulement que Hachem est roi ne reflète pas la grandeur de la royauté de Hachem. S’il a dit “המלך” (le roi), à fortiori il est acquitté.

 

 

Bénédiction sur les fruits de l’arbre

 

  • La bénédiction sur le vin est “בורא פרי הגפן” (Boré peri Hagefen), que le vin soit à l’état cru ou cuit. Pareillement si le vin est fait sous forme de “Konditone” (vin où l’on ajoute beaucoup de miel et d’épices). On pourra également faire le Kiddouch et la Havdalah sur ce vin.
  • Si on mange des fruits ou légumes cultivés dans un pot non troué, posé au sol, on bénira leur bénédiction habituelle, “Boré péri Ha’éts” ou “Boré péri Haadama”. Sur les fruits ou légumes produits par des cultures aquatiques, on dira la Bra’hade “Chéhakol”. Si on a béni sur ces fruits et légumes leur Bra’ha habituelle, on est acquitté à fortiori.
  • Sur les “Bossér” (raisins qui ne sont pas complètement mûrs et qui sont encore acides), tant qu’ils n’ont pas atteint la taille d’un pois blanc, on bénira la Bra’hade “Adama”. Lorsqu’ils auront dépassé cette mesure, on bénira désormais “Ha’éts”. Cependant, puisque nous ne connaissions pas la mesure d’un pois blanc, on bénira toujours “Adama” jusqu’à ce que les grains de raisins soient bien grands. Si l’on s’est trompé et on a béni la Bra’ha de “Ha’éts” sur un raisin encore “Bossér”, on sera acquitté. Il est conseillé de ne pas manger plus que la quantité d’un Kazayit (la taille d’une olive) de “Bossér” pour ne pas rentrer dans des doutes quant à la Bra’ha à faire après la consommation. Si on a quand même mangé la quantité d’un Kazayit et que l’on a fait la Bra’ha de “Al Hapérot” après consommation, on sera acquitté.
  • Tous les autres arbres qui portent des fruits, même si ceux-ci sont très petits et aigres, on bénira “Boré péri Ha’éts”, à condition qu’ils ne soient pas trop amers au point qu’il soit difficile de les manger même en cas de besoin, auquel cas on ne fera aucune Bra’haavant de les manger. On ne bénira pas la Bra’ha de “Chéhé’héyanou” sur des fruits pas mûrs et aigres ainsi que sur les “Bossér”. On ne béni la Bra’ha de “Chéhé’héyanou” que sur des fruits qui ont suffisamment mûri.
  • On fera la Bra’hade “Chéhakol” si l’on mange des graines de fruits sucrés (Maran a rétracté ses paroles qu’il a écrit dans le ‘Hazon ‘Ovadia sur Tou Bichvat, où il dit de faire “Adama”. Voir ‘Hazon ‘Ovadia sur Teroumot OuMa’asserot). Et s’ils sont issues de fruits nouveaux, et qu’on n’a pas encore béni sur le fruit nouveau “Chéhé’héyanou”, on peut bénir sur les grains du fruit “Chéhé’héyanou” et “Chéhakol”.
  • Celui qui presse des fruits et boit leur jus, comme par exemple du jus d’orange ou du jus de pomme, fera la Bra’hade “Chéhakol”. Le raisin est une exception, celui qui boit le jus de raisin bénira “Boré péri Hagéfén”. On ne bénira pas “Chéhé’héyanou” avant de boire un jus de fruits.
  • Celui qui boit de l’huile d’olive ne fera aucune Bra’ha, car elle est nocive (שו”ת יביע אומר חלק ו – אורח חיים סימן מח). Et si on ajoute de l’huile d’olive à une autre boisson et qu’on la boit à des fins médicinales, on fera la Bra’hade “Ha’éts”, même si l’huile d’olive est minoritaire.
  • Si l’on boit du lait de coco trouvé à l’intérieur de la noix de coco, on fera la Bra’hade “Chéhakol”. Par contre si on a mangé de la noix de coco elle-même et l’on a béni sa Bra’ha qui est “Ha’éts”, on aura par cela acquitté la Bra’ha aussi pour le lait de la noix.
  • Sur une confiture d’étrog fabriqué avec du miel ou du sucre, on fera la Bra’hade “Ha’éts”.
  • Des fruits qui ont été écrasés soit à la main soit par un outil, même s’ils ont été écrasés au point de perdre leur forme, comme par exemple des dattes dont on aurait extrait les pépins pour en faire une pâte à tartiner, on bénira la Bra’hade “Ha’éts” avant de les consommer puis “Al Ha’éts” après avoir mangé. Des pommes de terre écrasées (une purée), ainsi que des carottes écrasées par une râpe fine, la bénédiction sera “Adama”
  • La Bra’hasur le Falafel est “Chéhakol”. Cependant, celui qui bénit la Bra’ha de Adama sur le Falafel, a sur qui se reposer.
  • La Bra’hasur la Te’hina est “Chéhakol”.
  • Celui qui boit de l’eau dans laquelle on a fait tremper des raisins secs ou des dattes, ou qui boit de l’eau dans laquelle on a fait cuire des fruits et que cette eau a pris le goût des fruits, fera la Bra’hade “Chéhakol”. Cependant, il y a un doute dans la Hala’ha à savoir quelle Bra’ha fait-on après la consommation, “Bra’ha Mé’éyn Chaloch” (‘Al Haéts) ou “Boré Néfachoth”. C’est pour cela qu’une personne craignant D. s’abstiendra de boire de cette boisson une quantité de plus d’un Révi’it pour ne pas se trouver dans une situation de doute vis-à-vis de la Bra’ha. Pour éviter de rentrer dans un cas de doute, on pourra boire cette boisson (plus que Réviit) dans un repas, puisqu’alors le Birkat Hamazone acquittera la Bra’ha A’harona (bénédiction après consommation). En revanche, on pourra aussi manger un fruit des sept espèces et boire une autre boisson et alors on bénira “Mé’éyn Chaloch et “Boré Néfachoth”, ce qui acquittera aussi notre boisson au goût de raisin et de dattes.
  • Des raisins secs que l’on a laissé tremper dans de l’eau puis ensuite on a retiré l’eau des raisins secs, ils auront un statut de vin et donc on bénira “Boré péri Haguéfén” avant de les manger et “Mé’éyn Chaloch” après les avoir mangés. À condition que les raisins secs soient mielleux, à tel point que si on les écrase, du miel en sortira. Mais s’il n’en sort pas de miel, ils ne seront pas considérés comme du vin.
  • Les fruits de l’arbre bons à être mangés aussi bien crus que cuits, comme les coings et les châtaignes, on bénira sur leur consommation “Ha’éts” qu’ils soient mangés crus ou cuits.
  • Les fruits qu’on n’a pas l’habitude de consommer cuits et pas crus, si on les mange crus, on fera la Bra’hade “Chéhakol”. Si on les mange cuits, on fera “Ha’éts”.
  • Des légumes qui sont meilleurs cuits que crus, si on les mange crus, la Bra’hasera “Chéhakol. Si on les mange cuits, la Bra’ha sera “Adama”. Des tomates qui se mangent aussi bien crues que cuites, la Bra’ha sera Adama.
  •  Celui qui suce des fruits tels que des oranges, si la succion se fait en mâchant avec ses dents, on fera la Bra’hade “Ha’éts”. Il faudra en manger la quantité de Kazayit pour faire la Bra’ha A’harona. Mais celui qui suce le jus du fruit avec ses lèvres et ne mâche pas avec ses dents, ce sera considéré comme s’il buvait du jus et donc il bénira “Chéhakol”. Par contre, il ne bénira pas de bénédiction finale, car il ne peut pas en boire un “Réviit”.
  • La bénédiction sur des épluchures d’étrogou d’orange macérées dans du sucre ou du miel, sera “Chéhakol”.
  • Lorsque des fruits cuits avec du sucre (compote) tels que des prunes, sont apportés en dessert à la fin du repas, on dira la Bra’hade “Ha’éts”. Si ces fruits sont mélangés avec des fruits de la terre et qu’ils sont visibles, on fera la Bra’ha sur chaque espèce séparément.
  • Des graines de sésame que l’on a mis dans du miel ou du sucre, pour en faire une sorte de douceur, si la majorité est le sésame, la Bra’hasera Adama et si la majorité est le miel, la Bra’ha sera “Chéhakol”.

 

 

Bénédiction sur les fruits de l’arbre

 

  • La Bra’ha sur la banane est “בורא פרי האדמה” (Adama). Si une personne a fait la Bra’ha de Haéts, il est acquitté.
  • La Bra’ha sur la figue de Barbarie (Sabras) est “בורא פרי העץ” (Haéts).
  • La Bra’ha des fruits d’arbres non-fruitiers est “Chéhakol”. Cependant des fruits importants, d’arbres qualifiés comme non-fruitiers tels que les pignons de pin et autres, leur Bra’ha sera “בורא פרי העץ”.
  • Une confiture de coings concoctés avec du sucre, même s’ils sont bien écrasés, et n’ont plus la forme du coing, on fera la Bra’hade “בורא פרי העץ”. Il en est de même pour la confiture de pommes, etc.

 

 

Bénédiction sur les légumes

 

  • Une soupe dans laquelle des légumes ont été cuits, certains disent que la Bra’hasera Adama, même si l’on boit la soupe seule sans les légumes. D’autres pensent que la Bra’ha est “Chéhakol”. Et bien que l’avis retenu dans la Hala’ha soit le premier, il est tout de même préférable de prendre en compte l’avis de ceux qui s’opposent et donc on fera la Bra’ha de “Chéhakol”. Si la soupe aux légumes a été cuite avec de la viande, d’après tous les avis, la Bra’ha sur la soupe sera “Chéhakol”, car la viande est l’élément principal de la soupe. D’autre part, s’il mange les légumes, selon tous les opinions, il fera la Bra’ha de Adama sur les légumes et par cela acquittera la soupe. Il n’aura alors pas besoin de faire de Bra’ha sur la soupe.
  • Une soupe dans laquelle on a cuit des boulettes faites à base de céréales (blé etc…), si l’on boit la soupe seule, on fera la Bra’hade “Chéhakol”. Si l’on mange aussi les boulettes, on bénira “בורא מיני מזונות” (Mézonoth) et cela acquittera la Bra’ha sur la soupe. Également si l’on ajoute des croûtons dans la soupe, on bénira “Mézonoth” sur les croûtons et cela acquittera la soupe.
  • Une soupe de nouilles, s’il y a une quantité importante de nouilles, que la soupe soit majoritaire ou non, on bénira “Mézonoth”, ce qui acquittera la soupe.
  • Une soupe aux légumes cuite avec de la viande, et les légumes sont majoritaires, on fera la Bra’hade Adama sur les légumes bien qu’ils aient pris le goût de la viande. Cependant, s’il préfère la viande, il bénira d’abord sur la viande et ensuite sur les légumes.

 

 

Les gâteaux (Pat Habaha Békisnin)

 

  • Un gâteau fait de pâte et fourré de dattes et autres, on fera la Bra’hade Mézonoth.
  • Une tourte farcie de viande ou de fromage, dont la pâte est une pâte normale, et est cuite au four avec la farce, ne s’appelle pas un gâteau (Pat Habaha Békisnin) et même s’il n’a pas fixé son repas dessus, on fera la Bra’hade המוציא” (Hamotsi), puis Birkat Hamazone.
  • Une pâte faite avec du miel, du lait ou des épices, si le goût du miel, du lait ou des épices est ressenti dans la pâte, on fera la Bra’hade Mézonoth. Si leur goût n’est pas perceptible dans la pâte, on fera la Bra’ha de “Hamotsi”.
  • Un gâteau qui ne contient pas de sucre, mais qui contient des graines de sésame, est considéré comme un pain et donc on fera la Bra’hade “Hamotsi” avant de le consommer, puis Birkat Hamazone. Mais s’il y a tellement de sésames que le goût de la pâte n’est pas perceptible, on fera la Bra’ha de Adama. Il n’y a aucune différence si les graines de sésame sont sur la pâte ou si les sésames sont fourrés dans la pâte.
  • Sur une pizza, on dira Hamotsi, puis Birkat Hamazone. Si on a pétri la pâte avec du lait et que le goût du lait est vraiment perceptible dans la pâte, on fera Mezonoth, puis ‘Al Hami’hya.

 

 

Le vin exempte la Bra’ha sur les autres boissons

 

  • Le vin exempte toutes les autres boissons. C’est pour cela qu’une personne qui boit du vin et ensuite veutboire une autre boisson, n’aura pas besoin de faire de bénédiction sur la seconde boisson. De même, il n’aura pas besoin de faire “Boré Néfachote” car la Bra’ha sur le vin acquittera de la bénédiction finale des autres boissons. Même s’il boit le vin de manière passagère et n’est pas installé de manière fixe pour boire du vin, la bénédiction sur le vin avant et après consommation, acquitte les autres boissons.
  • Si on a bu d’abord de l’eau et seulement ensuite on a bu du vin, certains pensent que puisque l’obligation de faire Boré Néfachoteest venue avant que l’on boive le vin, la bénédiction finale du vin n’acquittera pas la Bra’ha sur l’eau. Il devra donc faire aussi Boré Néfachote. D’autres pensent que même dans cette situation la Bra’ha de Mé’éym Chaloch acquitte la Bra’ha sur l’eau. Puisque c’est une discussion concernant les Bra’hot, on s’abstiendra de faire de Bra’ha supplémentaire. Même une personne qui a fait Chéhakol sur l’eau après avoir bu du vin, par exemple, parce qu’il n’avait pas prévu de boire de l’eau, tout de même la Bra’ha de Mé’éyn Chaloch exemptera de faire Boré Néfachote.

 

 

La bénédiction de Hatov Véhamétiv

 

  • On fait la Bra’hade Hatov Véhamétiv lorsqu’on change de vin, même si on boit moins qu’un Révi’it. La Bra’ha de Hatov Véhamétiv est comme une bénédiction que l’on fait avant consommation et autant que la Bra’ha de Boré Peri Haguéfén est faite même sur moins que Révi’it, ainsi il en sera pour Hatov Véhamétiv.
  • Si le premier vin s’est fini, et qu’un autre vin lui est apporté, même s’il est meilleur que le premier, les décisionnaires sont divisés s’il faut bénir Hatov Véhamétiv sur le second vin. L’avis du Beit Yossef et du Rama est de faire la Bra’hade Hatov Véhamétiv. Cependant, le Ra’avad, le Radvaz et d’autres A’haronim pensent qu’il ne faut pas faire Hatov Véhamétiv. C’est pour cela que l’on ne fera pas la Bra’ha puisqu’il y a une discussion à ce sujet.
  • On fera la Bra’hade Hatov Véhamétiv sur tout changement de vin, même s’il ne sait pas si le second vin est meilleur que le premier. Seulement s’il sait que le second vin est moins bon que le premier, il ne fera pas la Bra’ha de Hatov Véhamétiv.
  • Si le premier était du vin pasteurisé (cuit), et qu’on lui a apporté du vin non pasteurisé, surement que le pasteurisé est de moins bonne qualité, comme on le voit dans le traité Teroumot(פ”ב מ”ו) et donc on pourra faire Hatov Véhamétiv sur le vin non-pasteurisé.
  • On ne fera la Bra’hade Hatov Véhamétiv que si le vin est servi dans un repas et que l’on est installé à manger avec d’autres personnes.
  • On ne fera la Bra’hade Hatov Véhamétiv que s’il y a quelqu’un d’autre avec lui qui boit pendant le repas, même s’il s’agit de sa femme ou ses enfants.
  • Celui à qui on a apporté du vin d’un autre type que le précédent, et a oublié de bénir Hatov Véhamétiv avant de boire le second vin, et la bouteille de ce nouveau vin est encore devant lui, s’il veutde nouveau en boire, certains disent qu’il ne peut plus bénir Hatov Véhamétiv. D’autres ne sont pas d’accord et pensent que parce qu’il veut toujours boire du vin du type meilleur, il peut bénir Hatov Véhamétiv. Celui qui veut s’appuyer sur cet opinion pourra se reposer sur celui-ci et faire la Bra’ha.

 

 

Interruption et erreur dans les Bénédictions

 

  • Un fruit pour lequel on a un doute si sa Bra’haest Haéts ou Adama, que le doute soit lié à la Hala’ha ou lié à la réalité objective, on fera la Bra’ha de Adama. Si on a fait sur ce fruit Chéhakol ou Haéts, on est acquitté.
  • Dans toutes les bénédictions, il est interdit de faire une interruption en parlant entre la bénédiction et la chose sur laquelle on a béni. Si on a parlé entre la Bra’haet la consommation de l’aliment, on devra refaire la Bra’ha. Cependant, si la personne a parlé des paroles liées à la consommation de l’aliment en question, il n’aura pas besoin de refaire la Bra’ha. Par exemple, s’il a fait la Bra’ha sur du pain et avant de manger il demande d’apporter du sel. Cependant, il faut éviter toute interruption avant de manger le premier bout.
  • S’il a fait un arrêt entre la bénédiction et la consommation en restant dans le silence seulement, il n’est pas nécessaire de refaire la bénédiction. Cependant, il faut toujours s’efforcer à manger tout de suite après la Bra’hasans laps de temps. On ne doit pas laisser un temps plus large que “To’h Kédé Dibbour”.
  • On ne fait pas de Bra’hasur un aliment ou une boisson tant que celui-ci n’est pas devant lui. S’il a fait la Bra’ha et seulement après on lui a apporté l’aliment devant lui, il devra refaire à nouveau la Bra’ha. S’il était sûr qu’on allait lui apporter l’aliment tout de suite devant lui et il comptait dessus, il est acquitté de la Bra’ha. Par conséquent, celui qui boit de l’eau du robinet, pourra faire la Bra’ha même si l’eau qu’il boit n’était pas devant lui, car il savait avec assurance que dès qu’il allumerait le robinet, il aurait de l’eau devant lui.
  • Celui qui a bu et n’a toujours pas bougé de sa place et veutencore boire, même si plus d’une heure et demie est passée, qui est le temps de digestion, il n’aura pas besoin de refaire la Bra’ha sur chaque verre. Une seule Bra’ha suffit pour acquitter tous les verres qu’il boira. Il est bien de penser au moment de faire la Bra’ha d’acquitter tout ce qu’il boira par la suite. S’il est sorti de sa maison et est revenu ensuite, il devra refaire la Bra’ha.
  • S’il a fait la Bra’hasur les fruits qui étaient présents devant lui et qu’il n’y en a plus et qu’on lui en a apporté d’autres de la même espèce ou d’une autre espèce qui a la même Bra’ha, même s’il n’avait pas l’intention au départ de manger ceux qui lui ont été apportés maintenant, il ne refera pas la Bra’ha, car en cas de doute, on s’abstient de faire des Bra’hot.
  • Une personne qui a bu une boisson alcoolisée telle que de la vodka, et veutensuite s’adoucir la bouche avec une concoction dont la Bra’ha est Chéhakol, que celle-ci soit devant lui au moment de la bénédiction sur la boisson ou non, il n’aura pas besoin de faire la Bra’ha sur la douceur, car la bénédiction qu’il a béni sur la vodka exempte celle sur la douceur.
  • Ce que nous avons écrit que s’il a béni sur un certain fruit, et qu’on lui a apporté un autre fruit dont la bénédiction est identique à la première, qu’il ne fera pas de Bra’hasur le second fruit, c’est précisément lorsque le second fruit n’est pas plus important que le premier. Mais si le second fruit est plus important ou meilleur que le premier, on doit refaire la bénédiction sur le second fruit. Par exemple, si une personne a fait Haéts sur une pomme et qu’on lui apporte des dattes, il refera Haéts. Ou s’il a fait la Bra’ha sur la pomme, et qu’on lui apporte des amandes qu’il aime, il refera la Bra’ha de Haéts. Ainsi que s’il a fait la Bra’ha sur la pomme et veut manger une poire sur laquelle il doit faire Chéhé’héyanou, il fera de nouveau Haéts. Seulement s’il avait l’intention lors de la Bra’ha sur le premier fruit d’acquitter la Bra’ha sur le second, il ne refera pas de Bra’ha sur le second.

 

 

La Bra’ha Mé’éyn Chaloch

 

  • Celui qui mange un plat à base de céréales, comme des nouilles, de la semoule, du boulgour, du couscous, etc., doit faire la Bra’hade Mézonoth puis la Bra’ha de Mé’éyn Chaloch qui est la Bra’ha de ‘Al Hami’hya. Même s’il a établi son repas sur eux (il a mangé environ deux cent seize grammes ou plus), il ne fera pas Hamotsi et Birkat Hamazone.
  • Bien que lorsqu’on fixe son repas sur des aliments statués comme étant “Pat Habaa Békisnin”, il faut faire Nétilat Yadaim (ainsi est la coutume bien que le Choul’han ‘Arou’h ne tranche pas ainsi la Hala’ha), la Bra’hade Hamotsi puis Birkat Hamazone après consommation, ceci est vrai que si la pâte est cuite au four. Par contre, si on a préparé cette pâte pour qu’elle soit cuite dans une casserole ou frite, elle ne sera pas considérée comme du pain et donc on fera la Bra’ha de Mézonoth puis la Bra’ha de Mé’éyn Chaloch. Même si quelqu’un en mange de quoi être bien rassasié, il fera Mézonoth et Mé’éyn Chaloch.
  • Si une personne a fait par erreur la Bra’hade Hamotsi sur un plat de céréales, il n’est pas acquitté même à fortiori, puisque le plat n’a pas de forme de pain. Par contre, s’il a fait par erreur Birkat Hamazone après avoir mangé le plat, à fortiori il est acquitté, puisque le plat rassasie et donc le Birkat Hamazone l’acquitte de la Bra’ha finale.
  • Une “Chalva” qui est un Snack fait de blé grillé, la Bra’hasera Adama. S’il en mange une quantité d’un Kazayit ou plus, il fera ensuite Boré Néfachoth.
  • On fera la Bra’hade Adama sur des popcorn qui est fait de mais grillé.
  • La Bra’hasur les galettes de riz est Adama et ensuite on fera Boré Néfachoth. Il en va de même pour des flocons de maïs grillés.
  • La Bra’hasur un plat de riz, est Mézonoth et après on fera Boré Néfachoth. Si on a fait ‘Al Hami’hya après avoir mangé du riz, on est acquitté. Il en sera ainsi aussi, s’il a fait Birkat Hamazone après avoir mangé du riz, qu’il sera acquitté.
  • Un gâteau, composé majoritairement de sucre et d’œufs et minoritairement de farine, on fera tout de même Mézonoth. Par rapport à la Bra’haaprès la consommation, c’est une discussion parmi les décisionnaires. La Hala’ha est que s’il y a dans le gâteau, un Kazayit de farine lorsqu’on en mange dans un temps de “A’hilat Prass” (c’est-à-dire le temps de manger la quantité de trois Kabétsa) et qu’il en a mangé une quantité d’un Kazayit, il fera ‘Al Hami’hya après en avoir mangé.
  • Il en est de même pour celui qui mange du “rahat loukoum” fait à base d’amidon de blé. Mais de nos jours, cette confiserie est faite d’amidon de pommes de terre et donc la Bra’haest Chéhakol puis Boré Néfachoth.
  • Celui qui mange la quantité d’un Kazayitd’un fruit des sept espèces de la Terre d’Israël, il fera la Bra’ha de Mé’éyn Chaloch et scellera la Bra’ha en disant ” על הארץ ועל פירותיה”. De même, celui qui boit un Réviit de vin fait par des raisins qui ont poussés en Terre d’Israël, clôtura la Bra’ha en disant ” על הארץ ועל פרי גפנה”.
  • Celui qui mange des pains statués comme “Pat Habaa Békisnin” (des gâteaux) composés à base des cinq céréales, clôtura la Bra’haen disant ” על הארץ ועל המחיה”, parce que la majorité des farines présentent en Terre d’Israël sont importées de l’extérieur du pays.  Cependant, s’il sait que les grains viennent de la Terre d’Israël, comme les Matsa qu’on a surveillé depuis la moisson, où on est sûr que la farine vient d’Israël, s’il fait des gâteaux avec de la farine de ces Matzot, il scellera la Bra’ha en disant ” על הארץ ועל מחיתה”. Cependant, dans le Birkat Hamazone, on ne fera aucun changement, on dira ” על הארץ ועל המזון” et on ne dira pas ” ועל מזונותיה”.
  • Quiconque a mangé un gâteau d’une quantité d’un Kazayit, et a mangé 18 grammes ou plus de fruits des sept espèces, peut ajouter dans la Bra’hade ‘Al Hami’hya ” על העץ ועל פרי העץ” et à la fin il dira: ברוך אתה ה’ על הארץ ועל המחיה ועל פירותיה. Mais s’il a mangé moins de dix-huit grammes, il n’inclura pas ” על העץ ועל פרי העץ ” dans la Bra’ha de ‘Al Hami’hya. De même si, en dehors du gâteau, il a bu du vin plus que la quantité d’un Kazayt, et moins qu’un Réviit, il pourra ajouter ” על הגפן ועל פרי הגפן” dans la Bra’ha de ‘Al Hami’hya et il clotura en disant: ברוך אתה ה’ על הארץ ועל המחיה ועל פרי גפנה.
  • Celui qui mange des fruits des sept espèces, et mange aussi des pommes, ou autre, n’a pas besoin de bénir Boré Néfachoth pour les pommes, il suffit de faire la Bra’hade Mé’éyn Chaloch et cela exempte également les pommes, puisque les pommes sont aussi des fruits de l’arbre.
  • S’il a mangé des fruits des sept espèces, et a également mangé de la viande ou du poisson ou des œufs, il fera la Bra’hade Mé’éyn Chaloch, puis ensuite dira la Bra’ha de Boré Néfachoth.
  • S’il a mangé des fruits des sept espèces et des fruits de la terre, il bénira d’abord Boré Néfachoth pour les fruits de la terre, et ensuite il bénira la Bra’hade Mé’éyn Chaloch. S’il s’est trompé et a béni en premier Mé’éyn Chaloch, puisqu’il a mentionné dans la Bra’ha” ועל תנובת השדה” et il scelle la Bra’ha en disant ” על הארץ ועל פירותיה”, cela inclut aussi les fruits de la terre, c’est pour cela qu’il ne fera pas ensuite Boré Néfachoth. Puisque lorsqu’il y a un doute vis-à-vis des Bra’hot, on s’abstiendra de la faire.
  • S’il a bu un Réviit de vin et a également mangé la quantité d’un Kazayitdes fruits des sept espèces, il bénira la Bra’ha de Mé’éyn Chaloch en incluant les deux éléments sujets. Il dira : ” על הגפן ועל פרי הגפן, ועל העץ ועל פרי העץ. Une autre personne qui n’a mangé qu’un Kazayit de fruits des sept espèces pourra s’acquitter en entendant la Bra’ha du premier, même s’il n’a pas bu de vin. La mention du vin dans la Bra’ha, ne sera pas considérée comme une interruption pour lui.
  • Chaque bénédiction qu’une personne entend, après la mention du nom de D., il est bien de dire “ברוך הוא וברוך שמו “. Cependant lorsqu’il écoute une bénédiction de son ami pour s’en acquitter, comme par exemple pour la Bra’ha du Chofar où l’officiant bénira ” לשמוע קול שופר”, ainsi que lorsqu’on fait la Bra’ha sur la Méguila où l’on fait la bénédiction de ” על מקרא מגילה ” , on ne dira pas ” ברוך הוא וברוך שמו “, puisque celui qui entend est considéré comme s’il la disait lui-même, il ne peut donc pas faire d’interruption, même pour dire ” ברוך הוא וברוך שמו “.
  • Chaque personne avertira les membres de sa maison qui entendent les bénédictions du Kiddouch et de la Havdalah et ont l’intention de s’acquitter en écoutant les Bra’hot, de ne pas dire “ברוך הוא וברוך שמו”, mais seulement Amen à la fin.

 

 

Celui qui mange moins qu’un Kazayit

 

  • Une personne qui mange ne prononcera la bénédiction finale après avoir mangé, que s’il a mangé la quantité d’un Kazayit. Et cela, à condition qu’il ait mangé dans le temps de A’hilat Prass (c’est-à-dire quatre minutes). Et celui qui boit ne bénira après avoir bu, que s’il boit un Réviit en une seule fois. Si une personne a mangé en sept minutes et demie, il pourra faire la Bra’hafinale.
  • Celui qui boit un thé ou un café, ainsi que celui qui mange une soupe chaude à la cuillère et qui ne boit pas un Réviit d’un trait ne bénira pas de bénédiction finale. Il en est de même pour celui qui boit une boisson très froide en plusieurs fois.
  • Tous les aliments dont la bénédiction finale est la même, tels que les cinq sortes de fruits de la Terre d’Israël, les raisins, les figues, les grenades, les olives et les dattes, s’associent ensemble pour la mesure nécessaire afin de pouvoir faire la bénédiction finale, qui est la Bra’hade “על העץ ועל פרי העץ”.
  • Tous les fruits de la terre et les fruits de l’arbre (qui ne sont pas des sept espèces), dont la Bra’hafinale est Boré Néfachoth, s’associent pour atteindre la mesure nécessaire à la Bra’ha finale, à condition qu’il en est mangé la quantité d’un Kazayit dans le temps de A’hilat Prass.
  • Les aliments et les boissons ne s’associent pas ensemble pour avoir la mesure nécessaire de la bénédiction finale.
  • Celui qui a mangé la quantité d’un demi Kazayitdes sept espèces des fruits d’Israel, et un demi Kazayit des fruits de la terre, ne fera aucune bénédiction finale, et même s’il a mangé un demi Kazayit des sept sortes, et un demi Kazayit de pommes ou de poires, il ne fera aucune bénédiction finale après eux, car dans le doute, on s’abstient de faire des bénédictions.
  • Puisqu’il y a certains décisionnaires qui se sont demandé s’il faut faire une bénédiction finale lorsqu’une personne mange un grain de raisin ou un grain de grenade ou un quartier d’orange, puisque ce sont des éléments qui sont entier, même s’il n’y a pas la quantité d’un Kazayit, c’est pourquoi il faut éviter de rentrer dans cette situation.  On bénira sur le fruit lorsqu’il est entier, mais on ne le mettra pas entièrement dans la bouche. On en mangera une partie, puis on mettra dans la bouche le reste du fruit.
  • Certains se sont demandé à propos de celui qui boit du vin, s’il doit faire la bénédiction finale après avoir bu la quantité d’un Kazayitde vin ou après avoir bu la quantité d’un Réviit. C’est pourquoi il est bien de faire attention de boire du vin ou moins qu’un Kazayit, ou plus qu’un Réviit afin de faire la Bra’ha de  על הגפן  d’après tous les avis.
  • Étant donné que dans la quantité d’un Kazayitsur les aliments, il y a un doute quant à savoir si c’est un tiers d’œuf ou un demi-œuf, c’est-à-dire dix-huit grammes ou vingt-sept grammes, c’est pourquoi il faut faire attention de manger ou moins que la quantité d’un tiers d’œuf et ne pas faire de bénédiction finale, ou manger la quantité d’un demi-œuf et bénir la bénédiction finale.
  • Une personne qui a mangé du pain ou un fruit plus que la quantité d’un Kazayit, et avant de bénir la bénédiction finale a vomit cette nourriture, n’a pas besoin de bénir la bénédiction finale, car cela revient à celui qui a déjà digéré la nourriture qui ne fera pas de bénédiction finale.
  • Une personne qui goûte un plat pour vérifier s’il manque de sel ou d’épices, n’a pas besoin de faire de Bra’hatant qu’il ne mange pas la quantité d’un Réviit. Cela est valable même s’il avale l’aliment. Il ne fera pas de Bra’ha puisqu’il n’a pas l’intention de manger. Cependant, certains pensent que s’il avale l’aliment et ne le ressort pas de sa bouche, il devra faire la Bra’ha. Puisque c’est une situation de doute vis-à-vis des bénédictions, on s’abstiendra de faire la Bra’ha.

 

 

Les lois de priorité dans les bénédictions

 

  • Si on apporte devant une personne des fruits des sept espèces, les olives précèdent les autres fruits des sept espèces. Ensuite, on prendra les dattes, puis les raisins, ensuite les figues (puisqu’elles sont infestées de vers, il est recommandé de ne pas les manger) et ensuite les grenades.
  • Si on apporte devant une personne deux sortes de fruits des sept espèces, et l’une est plus antérieur dans le verset mais il préfère l’autre, par exemple, on lui a apporté des raisins et des olives, et il préfère les raisins que les olives, néanmoins il fera la Bra’hasur les olives car elles viennent en premier dans le verset.
  • Si on apporte devant une personne du vin et des fruits des sept espèces, il fera la Bra’hasur celui qu’il désire et non comme ceux qui disent qu’il faut faire en premier la bénédiction sur le vin avant les fruits des sept espèces.
  • Si on apporte devant une personne des fruits de l’arbre et des fruits des sept espèces telles que les dattes, les dattes précèderont aux autres fruits de l’arbre. En faisant la Bra’hasur ces fruits de la Terre d’Israël on aura acquitté la Bra’ha nécessaire sur les autres fruits.
  • Si on apporte devant une personne des aliments Mézonoth (tels que des gâteaux ou du kougel) et des fruits des sept espèces (tels que des olives ou des dattes), il faut d’abord faire la Bra’hasur les gâteaux et ensuite bénir les olives ou les dattes.
  • Ce que nous avons dit que le blé précède les autres fruits des sept espèces, ceci est vrai que si le blé est sous forme de gâteau ou de pain. Cependant, si on lui a présenté du blé torréfié (comme de la Chalva – sur laquelle la Bra’haest Adama), et un fruit des sept espèces, il sera autorisé de faire la Bra’ha sur ce qu’il désire.
  • Si on apporte devant une personne deux sortes de fruits des sept espèces, et l’un précède dans le verset mais n’est pas entier, et l’autre est plus tard dans le verset mais est entier, comme des dattes coupées en deux et des raisins entiers, on doit faire la Bra’hasur les dattes qui sont plus tôt dans le verset même si elles ne sont pas entières, plutôt que sur les raisins qui sont plus tard dans le verset.
  • Si on apporte devant une personne du riz et des types de céréales tels que des gâteaux ou un borékas, même si leur bénédiction est égale, on devra faire la bénédiction sur le borékas ou les gâteaux car il est composé des cinq types de céréales et le riz n’est pas considéré comme une céréale.
  • Si on apporte devant une personne du riz et d’autres sortes de fruits, même s’ils sont des sept espèces, on fera d’abord la Bra’hasur le riz et ensuite sur les autres fruits.
  • Si on apporte devant une personne des fruits de l’arbre et un autre aliment dont la bénédiction est Chéhakol, on fera d’abord la Bra’hasur les fruits car leur bénédiction est plus importante puisqu’elle ne concerne que les fruits de l’arbre. De même si on apporte devant une personne un aliment pour lequel la bénédiction est Adama, et un autre qui a comme Bra’ha Chéhakol, on fera la Bra’ha de Adama sur le fruit de la terre et ensuite Chéhakol sur l’autre aliment, puisque la Bra’ha de Adama est plus importante étant donné qu’elle est plus spécifique puisqu’elle ne concerne que les fruits de l’arbre.
  • Si on apporte devant une personne un fruit de l’arbre et un fruit de la terre, même si le fruit de l’arbre est des sept espèces, il fera la Bra’hasur le fruit qu’il désire.
  • La règle dit que les dattes précèdent les raisins. Cependant, certains disent que s’il a fait du vin avec les raisins, puisque cela lui donne une bénédiction spéciale en raison de son importance, le vin précèdera les dattes, mais l’opinion du Choul’han ‘Arou’h n’est pas ainsi, mais tant que les bénédictions des aliments ne sont pas identiques, il fera la bénédiction sur l’aliment qu’il désire.
  • Si par erreur, il a fait la bénédiction sur un fruit d’arbre qui arrive plus tard dans le verset parmi les sept espèces, ou même si par erreur il a fait la bénédiction sur un fruit d’arbre qui ne fait pas partie des sept espèces et a eu l’intention d’acquitter les autres fruits, il est acquitté. Il n’aura pas besoin de refaire de Bra’haavant de manger les autres fruits, car toutes les lois qui concernent l’ordre des Bra’hot n’est qu’une priorité mais n’est pas indispensable.
  • Si on apporte devant une personne un fruit dont la bénédiction est une discussion parmi les décisionnaires à savoir s’il faut faire Adama ou Haéts et que l’on a l’habitude de faire Adama, tel qu’une banane, et un autre fruit dont la bénédiction est Haéts sans aucune contestation, il bénira d’abord sur le fruit pour lequel il n’y a pas de discussion tout en pensant à ne pas acquitter l’autre fruit à propos duquel il y a une discussion, et ensuite il pourra bénir Adama sur l’autre fruit comme c’est la coutume. S’il n’a pas pensé explicitement de ne pas acquitter le second fruit, il ne fera pas de Bra’haavant de le manger.
  • Si on apporte devant une personne du riz non écrasé (à propos duquel il y a une discussion quant à savoir si la bénédiction est Mézonoth ou Adama), pour lequel la coutume est de faire Mézonoth, et un plat de légumes cuits, dont la bénédiction est Adama, il bénira en premier temps Adama sur les légumes tout en pensant à ne pas acquitter le riz et ensuite il pourra bénir Mézonoth sur le riz. S’il n’a pas eu cette intention explicitement, il ne pourra pas faire la Bra’haavant de manger le riz.

 

 

L’essentiel exempte ce qui est secondaire

 

  • Toute situation où il y a un aliment principal dans un plat et un autre qui est secondaire, on fera la bénédiction sur ce qui est principal et cela exemptera le secondaire. Par exemple, si on a cuit du chou mélangé avec de la chapelure pour le faire coller, on fera Adama sur le chou. Car tout aliment qu’on ajoute dans un plat pour coller ou pour donner une bonne odeur au plat, ou pour lui donner une belle apparence, est considéré comme secondaire. Mais s’il vient pour donner du gout, on fera dessus Mézonoth.
  • Un plat de riz dans lequel on a mélangé de la viande pour lui donner du gout, ou des morceaux de carotte, ou un légume appelé gombo, on fera la Bra’hasur le riz et cela exemptera la viande et le légume. Si on désire manger d’abord la viande, on bénira Chéhakol, et on fera aussi Mézonoth avant de manger le riz. De même, si on veut d’abord manger le légume, on bénira Adama avant de le manger, puis Mézonoth avant de manger le riz.
  • Des feuilles de vigne (issues d’une culture propre où il n’y a pas de crainte de vers) farcies de riz et de viande, puisque le riz est majoritaire, on bénira sur le riz et cela exemptera le reste de Bra’ha, car l’intention principale de ce plat est sur le riz et la viande qui nourrissent, et non sur le revêtement qui n’est que de simples feuilles, c’est pourquoi on fera Mézonoth.
  • Celui qui a besoin de prendre un médicament amer, et boit une boisson sucrée pour l’adoucir, devra faire la Bra’hasur la boisson sucrée qui l’accompagne, même si son intention principale est d’avaler le médicament, néanmoins, puisqu’il n’a pas du plaisir en avalant le médicament, donc aucune bénédiction n’est requise sur lui. Donc, il fera la Bra’ha sur la boisson qui l’accompagne, même si elle n’est pas principale.
  • Des Kaboukim (cacahouètes enrobées de farine), leur Bra’haest Mézonoth. S’ils sont enrobés de farine de pomme de terre, la Bra’ha sera Adama.
  • Une glace qui est placée entre deux biscuits, on fera la Bra’hasur les biscuits et cela exemptera la glace, puisque les biscuits sont l’essentiel et ne sont pas secondaires par rapport à la glace.
  • Une glace servie dans un cornet (fait de céréales), on bénit sur la glace et cela exempte le cornet, puisque le cornet n’est pas fait pour être mangé seul. Et même si à la fin il ne reste que le cornet, on n’a pas besoin de faire la Bra’hadessus. Ceci n’est vrai que si le cornet n’a pas vraiment de gout en soi, alors, la Bra’ha de Chéhakol acquitte aussi le cornet. Par contre si le cornet est bon en soi, on fera Mézonoth sur le cornet et ça exemptera la glace.
  • Celui qui mange un gâteau et boit en accompagnement du thé ou du café, devra faire la Bra’haavant de boire le thé ou le café, et ils ne sont pas acquittés par la bénédiction sur le gâteau. De même si, en mangeant le gâteau, il mange du fromage ou du poisson, sans les mettre sur le gâteau dedans, il devra faire la Bra’ha sur eux.

 

 

Les lois de la Bra’ha de Chéhé’héyanou

 

  • Celui qui voit un nouveau fruit qui se renouvelle d’année en année fera la Bra’hade Chéhé’héyanou. La coutume est de ne faire la Bra’ha de Chéhé’héyanou qu’au moment de manger, car c’est alors le principal plaisir.
  • Des fruits qu’on ne remarque pas la différence entre les nouveaux et les anciens, tels que les noix, les amandes et les cacahuètes, même s’ils se renouvèlent d’année en année, et qu’il sait que ceux qui lui sont présenté sont nouveaux de cette année, il ne fera pas Chéhé’héyanou. De même, pour les fruits secs, tels que les raisins secs, les prunes et les abricots, on ne fera pas la Bra’hade Chéhé’héyanou.
  • Des fruits et légumes qui sont présents sur le marché toute l’année, même s’ils sont saisonniers et qu’il y a un temps fixe où ils poussent, mais ils sont généralement stockés dans des entrepôts frigorifiques, et sont donc sur le marché toute l’année, et la différence entre les fruits et légumes de la nouvelle saison et ceux qui viennent de la réfrigération, n’est pas perceptible, on ne fera pas Chéhé’héyanou même avant de consommer les fruits nouveaux. C’est pourquoi on ne fera pas Chéhé’héyanou sur des fruits gardés dans des boites de conserves. Cependant, si les nouveaux fruits sont remarquables par leur fraîcheur, leur apparence et leur goût, on fera la Bra’hade Chéhé’héyanou.
  • S’il a oublié de faire Chéhé’héyanou lorsqu’il a mangé un nouveau fruit, il ne fera pas Chéhé’héyanou lorsqu’il en mangera une seconde fois. Cependant, s’il est encore en train de manger le fruit pour la première fois et se souvient qu’il n’a pas fait la Bra’hade Chéhé’héyanou, il est autorisé à la faire tant que les fruits sont devant lui.
  • Lors de la bénédiction sur un fruit nouveau, il faut précéder la bénédiction habituelle du fruit, qui est plus fréquente, et seulement ensuite la bénédiction de Chéhé’héyanou S’il a fait Chéhé’héyanou avant la Bra’hahabituelle du fruit, il est acquitté.
  • Celui qui mange un plat de légumes au milieu d’un repas et qu’il contient un légume nouveau, comme une nouvelle citrouille, bien qu’il ne fasse pas la Bra’hahabituelle du légume puisque le légume fait partie du repas, il bénira quand même la Bra’ha de Chéhé’héyanou.
  • Celui qui mange un gâteau et que c’est le principal de son repas et qu’il ajoute un fruit qui est accessoire au gâteau, bien qu’il ne fasse pas de Bra’hasur le fruit, il bénira Chéhé’héyanou avant de le consommer s’il est nouveau.
  • Des fruits qui sont issus de greffes de différentes espèces, tels que les oranges et les autres agrumes et qui sont nouveaux, on fera la Bra’hade Chéhé’héyanou avant de les manger.
  • L’aveugle aussi bénira Chéhé’héyanou avant de manger des nouveaux fruits.
  • Celui devant qui on a apporté différents fruits qui sont tous nouveaux, la Bra’hade Chéhé’héyanou sur l’un d’eux exemptera les autres. Cependant, il est préférable d’apporter chaque fruit à différents moments, qu’il y ait un temps d’interruption entre chaque fruit apporté afin de faire Chéhé’héyanou sur chacun d’eux.
  • Des fruits qui se ressemblent mais qui murissent à différents moments, comme les concombres et les courgettes, on pourra faire Chéhé’héyanou sur chacun d’eux. De même, pour les agrumes qui se ressemblent, du moment où il y a une différence entre eux dans leur nom, leur apparence ou leur gout, on fera sur chacun d’eux Chéhé’héyanou.
  • Un fruit qui se renouvelle deux fois par an, on ne fera Chéhé’héyanou seulement la première fois.

 

 

Les doutes dans les Bra’hot

 

  • Si une personne a fait une Bra’haavant de manger des fruits déposés devant lui sans intention particulière et que ceux-ci se sont finis, puis on lui a apporté d’autres fruits, même s’il ne pensait pas à ces fruits au moment de la Bra’ha, il ne refera pas de Bra’ha, puisque la règle dit que lorsqu’on a un doute au sujet des bénédictions, on s’abstient de les faire.
  • Si une personne était en train de manger un aliment et qu’on lui apporte une boisson et que ces deux ont la même Bra’ha, il ne fera pas la bénédiction sur la boisson. Il en va de même dans la situation inverse.
  • Une personne qui s’est trompée et à fait la Bra’hade Mézonoth sur des aliments ou des boissons sur lesquels on ne doit pas faire cette Bra’ha, par exemple du jus d’orange, il est acquitté sauf s’il a mangé du sel ou bu de l’eau.
  • Une personne qui a oublié de faire la Bra’haavant de faire rentrer une boisson dans sa bouche, il pensera dans son esprit la bénédiction avant d’avaler la boisson. Après cela, il ne fera pas de Bra’ha avant consommation.
  • Si une personne a mangé la quantité d’un demi-Kazayitde fruits des sept espèces de la Terre d’Israel et la quantité d’un demi-Kazayit d’autres fruits, il ne fera pas de bénédiction finale.
  • Une personne qui boit un café chaud ou un thé chaud ou une soupe chaude, ne fera pas de bénédiction finale. Une personne qui entend un autre faire la bénédiction finale après avoir bu ces boissons chaudes, ne pourra pas répondre Amen à cette Bra’ha. Même s’il a laissé le café refroidir et a bu la quantité d’un Réviit d’un seul coup, il ne fera pas de bénédiction finale. Cependant, s’il a laissé le thé ou la soupe refroidir et qu’il en a pris la quantité d’un Réviit d’un trait, il fera la Bra’hade Boré Néfachoth.
  • Une personne qui avait devant lui des fruits de la terre et de l’arbre et qui avait l’intention de les manger, s’il s’est trompé et a béni Adama sur un fruit de l’arbre, il est acquitté. Cependant, lorsqu’il voudra manger un autre fruit de l’arbre, il devra faire la Bra’hade Haéts, car il n’a pas encore fait cette Bra’ha et il ne peut pas compter sur la Bra’ha qu’il a prononcé par erreur. Par contre, s’il veut manger des fruits de la terre, cela dépendra si son erreur est survenue parce qu’il pensait que la Bra’ha de ce fruit est réellement Adama ou qu’il voulait dire Haéts et par erreur a dit Adama.  S’il pensait dire Haéts et a dit Adama sans le vouloir, ce sera considéré qu’il n’a pas dit Adama puisqu’il ne pensait pas par cette Bra’ha acquitter les fruits de la terre et donc il devra refaire Adama avant de manger des fruits de la terre. Par contre, s’il pensait que la Bra’ha de ce fruit était Adama, donc dans sa Bra’ha il pensait acquitter les fruits de la terre, il ne refera pas Adama avant de consommer les fruits de la terre, bien qu’il ait prononcé cette bénédiction par erreur.

 

 

 La Bénédiction finale

 

  • Un aliment pour lequel on a un doute si sa bénédiction finale est Boré Néfachoth ou Mé’éynn Chaloch, on ne fera pas la bénédiction finale, même pas Boré Néfachoth.
  • Celui qui a mangé la quantité d’un Kazayitde riz et un Kazayit de gâteau, fera en premier Boré Néfachoth et ensuite ‘Al Hami’hya. S’il a dit en premier ‘Al Hami’hya, il ne pourra plus faire Boré Néfachoth.
  • Celui qui mange un fruit de la terre et un gâteau ou des fruits des sept espèces de la Terre d’Israel, fera en premier Boré Néfachoth et ensuite la Bra’hade Mé’éyn Chaloch. S’il a dit Mé’éyn Chaloch en premier, il ne dira pas Boré Néfachoth.
  • Celui qui a mangé un Kazayitde fruits des sept espèces et un Kazayit de fruits qui ne sont pas des sept espèces, fera la Bra’ha de “על העץ ועל פרי העץ” (Mé’éyn Chaloch) et pensera à acquitter par cela la Bra’ha pour les fruits qui ne sont pas des sept espèces.
  • Celui qui mange une glace à la cuillère ou dans un cornet, ne fera pas de bénédiction finale étant donné que la glace est considérée comme une boisson et qu’il s’attarde pour la manger plus que le temps de boire la quantité d’un Réviit d’un trait.
  • Celui qui a bu du vin et par erreur a béni ‘Al Hami’hyacomme bénédiction finale, est acquitté. Cependant, celui qui a mangé un Kazayit de gâteau et a bu du vin et donc a l’obligation d’inclure dans la bénédiction finale ‘Al Hami’hya et ‘Al Haguefen, s’il a dit seulement ‘Al Hami’hya et pas ‘Al Haguefen, il devra refaire la Bra’ha de Mé’éyn Chaloch pour dire ‘Al Haguefen. De même, s’il a mangé un Kazayit de gâteau et un Kazayit de fruits des sept espèces, il devra dire dans la bénédiction finale ‘Al Hami’hya et ‘Al Haé’ts. S’il a dit par erreur que ‘Al Hami’hya, il devra refaire la Bra’ha pour dire ‘Al Haéts. (Cependant, Maran a changé d’avis et pense qu’on ne devra pas refaire la Bra’ha).
  • D’après l’avis de Maran, celui qui a mangé un Kazayitde gâteau et a bu un Réviit de vin et n’a dit que ‘Al Hami’hya dans la bénédiction finale, ne fera pas à nouveau la Bra’ha pour dire ‘Al Haguefen, même s’il n’avait pas l’intention d’acquitter la Bra’ha pour le vin.
  • Celui qui a mangé du gâteau, des fruits des sept espèces et a bu du vin, devra inclure dans la bénédiction finale ‘Al Hami’hya, ‘Al Haéts et ‘Al Haguefen. Si au début de la Bra’hail n’a dit que ‘Al Hami’hya, il finira aussi la Bra’ha en ne disant que ‘Al Hami’hya, puis refera la Bra’ha pour dire ‘Al Haéts et ‘Al Haguefen.
  • Si au début de la Bra’hail a évoqué les trois mentions, ‘Al Hami’hya, ‘Al Haguefen et ‘Al Haéts mais qu’à la fin il n’a dit que ‘Al Hami’hya, il sera acquitté et ne refera pas la Bra’ha.
  • S’il n’a mentionné que ‘Al Haguefen ou ‘Al Haéts mais n’a pas dit ‘Al Hami’hya, il refera la Bra’hapour dire ‘Al Hami’hya.
  • Celui qui a bu un Réviit de vin et a mangé un Kazayitde fruits des sept espèces et n’a mentionné dans la bénédiction finale que ‘Al Haéts et pas ‘al Haguefen, ne refera pas la Bra’ha pour dire ‘Al Haguefen.
  • Celui qui a mangé un Kazayitde raisins et a bu un Réviit de vin et n’a mentionné que ‘Al Haguefen au début et à la fin de la Bra’ha, n’aura pas besoin de refaire la Bra’ha pour dire ‘Al Haéts.
  • Celui qui a mangé un Kazayitde fruits des sept espèces et a dit au début de la bénédiction finale ‘Al Hami’hya et à la fin a dit ‘Al Ha’éts, est acquitté.
  • Celui qui a mangé des fruits des sept espèces, n’a pas besoin de faire la Bra’hafinale à l’endroit où il a mangé. Par contre celui qui a mangé des aliments constitués des cinq céréales, devra faire ‘Al Hami’hya là où il a mangé.

 

 

Prière à dire à Tou Bichvat pour avoir un beau Etrog

Il est bien de dire le matin de Tou Bichvat qui est le nouvel an des arbres, les versets et la prière suivante. C’est une tradition connue chez les sages Achkénazes qu’il est bien de demander à Tou Bichvat de recevoir un beau Etrog pour la prochaine fête de Souccoth.

 

ויאמר אלהים תדשא הארץ דשא עשב מזריע זרע עץ פרי עושה פרי למינו אשר זרעו בו על הארץ ויהי כן, ותוצא הארץ דשא עשב מזריע זרע למינהו ועץ עושה פרי אשר זרעו בו למינהו וירא אלהים כי טוב.

 

אנא ה׳ הושיעה נא היום הזה לאילן הוא ראש השנה.

אנא ה׳ הצליחה נא היום הזה לאילן הוא ראש השנה,

אנא ה׳ הרויחה נא היום הזה לאילן הוא ראש השנה.

אנא ה׳ הטיבה נא היום הזה לאילן הוא ראש השגה.

אנא ה׳ ברך נא היום הזה לאילן הוא ראש השנה.

אל נא פצה שנה זו משמיר ושית וברך עץ שמן וזית.

אל נא במטר רווה חרבוני ישימון וברך גפן ותאנה ורמון.

אל נא רומם עצרת עוללי טיפוחים וברך אגוז ותמר ותפוחים.

אל נא צדקך מעמך בל יפסק וברך חרוב וקורסטמל ואפרסק.

אל נא חלץ קהלה אשר אליך תערוג וברך התות והאגוז והאתרוג.

 

יְהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ יְהֹוָה אֱלֹהֵינוּ וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ שֶׁתְּבָרֵךְ כָּל אִילָנוֹת הָאֶתְרוֹג לְהוֹצִיא פֵּירוֹתֵיהֶם בְּעִתָּם וַיּוֹצִיאוּ אֶתְרוֹגִים טוֹבִים יָפִים וּמְהֻדָּרִים וּנְקִיִּם מִכָּל מוּם וְלֹא יַעֲלֶה בָּהֶם חֲזָזִית, וַיִּהְיוּ שְׁלֵמִים וְלֹא יִהְיֶה בָּהֶם שׁוּם חִסָרוֹן וַאֲפִילּוּ עֲקִיצַת קוֹץ, וַיִּהְיוּ מְצוּיִים לָנוּ וּלְכָל יִשְׂרָאֵל אַחֵינוּ בְּכָל מָקוֹם שֶׁהֵם, לְקַיֵּם בָּהּ מִצְוַת נְטִילָה עִם הַלּוּלָב בְּחַג הַסֻּכּוֹת שֶׁיָבֹא עָלֵינוּ לְחַיִּים טוֹבִים וּלְשָׁלוֹם כַּאֲשֶׁר צִוִּיתָנוּ בְּתוֹרָתְךָ עַל יְדֵי מֹשֶׁה עַבְדְּךָ “וּלְקַחְתֶּם לָכֶם בַּיּוֹם הָרִאשׁוֹן פְּרִי עֵץ הָדָר כַּפֹּת תְּמָרִים  וַעֲנַף עֵץ עָבֹת” ועַרְבֵי נָחַל.

 

וִיהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ יְהֹוָה אֱלֹהֵינוּ וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ שֶׁתַּעֲזְרֵנוּ וּתְסַיְעֵנוּ לְקַיֵּם מִצְוָה זוֹ שֶׁל נְטִילַת לוּלָב וַהֲדַס וַעֲרָבָה וְאֶתְרוֹג כְּתִקְּנָהּ בִּזְמַנָּהּ בְּחַג הַסֻּכּוֹת שֶׁיָבֹא עָלֵינוּ לְיָמִים טוֹבִים וּלְשָׁלוֹם בְּשִׂמְחָה וּבְטוּב לֵב, וְתַזְמִין לָנוּ אֶתְרוֹג יָפֶה וּמְהֻדַּר וְשָׁלֵם ונָקִי וְכָשֵׁר כְּהִלְכָתוֹ.

 

וִיהִי רָצוֹן מִלְּפָנֶיךָ יְהֹוָה אֱלֹהֵינוּ וֵאלֹהֵי אֲבוֹתֵינוּ שֶׁתְּבָרֵךְ כָּל מִינֵי הָאִילָנוֹת וְיוֹצִיאוּ פֵּרוֹתֵיהֶם בְּרִבּוּי שְׁמֵנִים וְטוֹבִים, וּתְבָרֵךְ כָּל הַגְּפָנִים שֶׁיּוֹצִיא עֲנָבִים הַרְבֵּה, שְׁמֵנִים וְטוֹבִים כְּדֵי שֶׁיִּהְיֶה הַיַּיִן הַיּוֹצֵא מֵהֶם מָצוּי לְרֹב לְכָל עַמְּךָ יִשְׂרָאֵל לְקַיֵּם בּוֹ מִצְוַת קִדּוּשׁ וּמִצְוַת הַבְדָּלָה בְּשַׁבָּתוֹת וּבַיָּמִים טוֹבִים, וְיִתְקַיֵּם בָּנוּ וּבְכָל יִשְׂרָאֵל אָחִינוּ מִקְרָא שֶׁכָּתוּב “לֵךְ אֱכֹל בְּשִׂמְחָה לַחְמֶךָ וּשְׁתֵה בְּלֵב טוֹב יֵינֶךָ כִּי כְבָר רָצָה הָאֱלֹהִים אֶת מַעֲשֶׂיךָ”. שנאמר “בָּאתִי לְגַנִּי אֲחֹתִי כַלָּה אָרִיתִי מוֹרִי עִם בְּשָׂמִי אָכַלְתִּי יַעְרִי עִם דִּבְשִׁי שָׁתִיתִי יֵינִי עִם חֲלָבִי אִכְלוּ רֵעִים שְׁתוּ וְשִׁכְרוּ דּוֹדִים“.             

 יִהְיוּ לְרָצוֹן אִמְרֵי פִי וְהֶגְיוֹן לִבִּי לְפָנֶיךָ ה’ צוּרִי וְגוֹאֲלִי.

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