Segoulot pour que les jeunes reviennent sur le bon chemin

C’est un sujet douloureux, car dans notre génération les jeunes sont mis au défi par des épreuves auxquelles le peuple juif n’a jamais été. Malheureusement, de nombreuses familles ressentent de première main ce qui est dit dans Berachot (7b) : “La situation où un enfant qui écarte du bon chemin dans une famille, est plus difficile que la guerre de Gog et Magog”. Cependant, Israël n’est jamais abandonné et, D. merci, il y a beaucoup de “Segoulot” pour cela. Notre Maître, dans son responsa Yabía ‘Omer, a écrit ce qui suit : « Toute femme qui s’engage à accomplir tout ce que nos Rabbanim ont interdit (le port de la perruque) avec véhémence, et à ne porter qu’un chapeau ou un foulard qui couvre toute sa tête, sera bénie avec tous les bénédictions de la Torah, avec de la nourriture à volonté, des enfants à proximité, elle méritera de voir une progéniture sainte, des enfants qui grandiront dans la Torah et la pure crainte de D. et qui seront des enseignants en Israël ». Une femme qui a le mérite de se couvrir correctement la tête et tout de même ses enfants s’écartent, il est conseillé que son mari se rende sur la tombe du Rav Ovadya au cimetière de San’hedria, à Jérusalem, et de lire le texte de la bénédiction ci-dessus tout en priant pour les enfants. Il existe de nombreuses autres Segoulot, qui seront détaillés dans les sources ci-dessous. Il est important de souligner qu’on ne voit pas toujours des résultats dans l’immédiat (si encore on a le mérite de les voir), car, en fin de compte, cela dépend du libre arbitre de chaque être humain. Cependant, il ne fait aucun doute qu’aucune prière et aucun acte ne sont vains et tous seront acceptés par le Créateur, béni soit-Il, et Lui, dans Son infinie miséricorde, aura pitié de cette génération tourmentée.

Segoulot pour l’éducation des enfants

Il convient de noter que dans certaines des Segoulot suivantes, il est mentionné que cette Segoula est pour que “les fils soient des érudits en torah”. Dans d’autres il est mentionné pour que “les parents soient sauvés du chagrin de l’éducation des enfants”. Dans certaines il est mentionné pour que “les enfants ne sortent pas du droit chemin”, ou même “pour amener au repentir des enfants qui se sont écartés de la Torah”. Parfois les termes sont présentés de manières différentes, et ici nous les avons toutes réunies, puisque tous les chemins mènent à une chose, que chacun de nous ai des enfants justes et bénies. Il est également important de souligner qu’ici seules les Segoulot spéciales pour faire aimer Hachem aux enfants seront énumérées, mais il y a des Segoulot et des prières qui sont très utiles pour tout salut et donc aussi pour cette question. De même, nous énumérerons que des choses qui sont des “Segoulot” ou similaires, c’est-à-dire des actions par lesquelles on reçoit une aide d’en haut qui n’est pas conforme aux voies de la nature, mais bien sûr il y a d’autres actions et conseils qui sont dans le cadre de la logique – et de tels conseils ne sont pas énumérés dans ce cadre.

Cependant, tout d’abord, il faut souligner les deux points principaux (du côté des parents) qui ont un effet sur la spiritualité des enfants :

1. La première chose et la plus fondamentale à respecter est le maintien (la correction) de la Mida de Yessod des parents dans tous les domaines. Et surtout lors de la conception de l’enfant en ayant de bonnes pensées. Il aurait été opportun de développer et de détailler plus sur ce sujet, mais il n’est pas possible de le faire pour le grand public.
2. Il convient également de prêter attention à la principale “Segoula” pour mériter d’avoir des enfants qui grandissent dans l’esprit de la Torah de Hachem, qui est de faire de nombreuses prières en versant beaucoup de larmes pour ses enfants. Les larmes d’une mère ont beaucoup d’effet et de puissance par rapport à cela. “Il n’y a pas de concept de réussite dans l’éducation, personne ne peut prétendre que ses efforts sont ceux qui amènent aux résultats présents et grâce à ses actions, il a pu voir le bonheur de ses enfants. Pour avoir des enfants, juste et craignant D. on ne peut arriver qu’à travers la lecture des psaumes et les larmes”. Le Alchi’h dans son commentaire sur le livre de Chemouel explique qu’Eli Hacohen a élevé et éduqué ses fils avec Chemouel qui était encore enfant, et quand les garçons ont grandi, ses fils n’avaient pas de très bons comportements, tandis que Chemouel grandissait pour devenir un Tsaddik et le plus grand prophète de sa génération. Il y a lieu de se demander comment cela est-il possible alors qu’ils ont été éduqués par le même “éducateur” ? Comment se fait-il que les résultats soient aussi différents ? Le Alchi’h explique que cela ne dépend pas tellement de “l’éducation”, mais essentiellement de la prière. Hannah a beaucoup prié pour Chemouel. C’est là que réside la différence. (Le Alchi’h connaissait intimement cette réalité, car son fils s’est écarté du chemin de la Torah et s’est converti à une autre religion, et le Arizal a rédigé une prière spéciale pour le Alchi’h pour qu’il prie pour son fils. Et effectivement après avoir prié pendant une période, son fils s’est repenti et est retourné à la religion d’Israël).

Après avoir expliqué ces deux points importants, nous pouvons présenter d’autres Segoulot qui ont été dites à ce sujet :

Le matin :

1. Lorsque le papa ira au Mikvé, il est bien de se tremper une fois supplémentaire pour chaque enfant.
2. Faire la Mitsva de la mise des Tefiline correctement.

Dans la Tephila journalière :

1. Lorsque l’on dit la bénédiction sur la Torah, faire attention à se concentrer sur les mots “והערב נא…”. Et lorsque l’on dira “צאצאינו”, on pensera aux noms de chaque enfant avec le nom de la mère. On tachera à bénir cette bénédiction avec une grande joie d’avoir le mérite d’étudier la Torah. Grâce à cela, sa prière où il demande que ses enfants étudient la Torah ‘Lichma’, sera acceptée.
2. Lorsque l’on lira le passage de la ‘Akéda, on fera attention aux mots “וילכו שניהם יחדיו”.
3. Lorsque l’on dira le passage de la ‘Chirat Hayam’, on tâchera d’avoir la Kavana (faire attention aux mots) lorsqu’on dit les mots “תביאמו ותטעמו בהר נחלתיך”.
4. Lorsque l’on dit la bénédiction avant le Chéma’, on se concentrera sur les mots “אבינו אב הרחמן … ותן בליבנו …”. Surtout lorsque l’on dira les mots “ולא נבוש ולא נכלם ולא נכשל לעולם ועד”. De même, à chaque fois qu’il y a une prière sur la crainte de D., on pensera que nos enfants aussi aient la crainte de D.
5. Dans la lecture du Chéma’, lorsque l’on dit les mots “ה אלוקנו ה אחד”, on pensera à prendre sur nous et nos descendants le joug divin. Certains disent que c’est surtout lorsque l’on dit le mot “אלוקינו”.
6. Lorsque l’on dit le verset de “ושיננתם”, on pensera au fait que la valeur numérique de toutes les lettres de fin de mot du verset est la même que “כתר”. Et on pensera au fait que lorsque l’on enseigne aux enfants et aux élèves la Torah, on mérite d’avoir le niveau de “כתר”.
7. Lorsqu’on dit la bénédiction de “אתה חונן”, on aura une pensée aussi pour nos enfants.
8. Lors de la bénédiction de “השיבנו”, on ajoutera la prière qu’a rédigé le Arizal pour le Alchi’h pour que son fils qui s’est converti à une autre religion fasse Techouva. Voir ici la prière
9. Se concentrer sur les mots “לדור ודור נודה לך”, lorsque l’on dit “מודים”.
10. Faire attention à prier à un endroit où il y a des Cohanim qui font la Birkat Cohanim.
11. Il est bien de prier pour ses enfants lorsque l’on ouvre le Hei’hal, surtout durant le mois de Eloul et les jours redoutables.
12. Lorsque l’on ouvre le Sefer Torah pour le montrer à l’assemblée, il est bien que le papa tâche de regarder le nom de Hachem dans le Sefer Torah et pense à ce que le nom de ses enfants se mêlent au nom de Hachem. Il pensera aussi que la lumière qui émane du nom de Hachem vienne éclairer l’âme de ses enfants.
13. Lorsque l’on dit “ובא לציון”, on se concentrera sur les mots “ולא ניגע לריק ולא נלד לבהלה”. Le Admour de Boyan Chelita dit de se concentrer aussi sur les mots qui précédent : “הוא יפתח ליבנו בתורתו…”.
14. Lors de la bénédiction de “המפיל” que nous disons avant de se coucher, lorsque l’on dit les mots “ותהא מיטתי שלמה לפניך”, on aura la pensée sur les enfants qu’ils aient la crainte du ciel et qu’ils soient investis dans l’étude de la Torah ‘Lichma’.

La veille de Chabbat

1. Veiller à se couper les ongles tous les vendredis.
2. Lorsque la femme prélèvera la Hallah, elle priera que ses enfants soient des Talmidé Hachamim.
3. La Guemara (Chabbat 23) : enseigne que celui qui fait attention à allumer les bougies (de Chabbat, Hanouka, les lumières du Beit Haknesset et du Beit Hamidrach) aura des enfants érudits en Torah. Il faut s’assurer que ce soient de belles lumières, embellir la Mitsva de l’allumage des bougies de Chabbat et l’accomplir dans tous ses détails, allumer à l’heure, veiller à allumer avec de l’huile d’olive, que les gobelets et les bougeoirs soient propres. Il est bien d’ajouter des bougies et de placer les bougies au sud. La femme donnera de la Tsedaka avant d’allumer. Il est bien que la femme pense au fait que la valeur numérique de deux fois le mot “נר” est égale au nom ‘Chakay”. C’est-à-dire qu’en allumant, on demande que la Che’hina réside dans notre maison. (En disant “די” au Sitra A’hra qui se trouve dans la maison). Après l’allumage il est bien que la femme prie pour ses enfants. Lors de sa prière, elle fermera ses yeux et étendra ses mains vers les bougies. Il est bien qu’elle pleure en priant. Il est bien que la femme prie et implore beaucoup à Hachem à ce moment-là, tout en multipliant les larmes, car c’est une Segoula qui a été prouvée. Certains disent qu’il faut que le père et les enfants étudient à côté des bougies. Bien sûr, si le papa apprend aux gens à faire attention d’allumer les bougies de Chabbat, ses enfants deviendront des Grands Maîtres du peuple juif.
4. Pour que le mari est lui aussi une part dans la Mitsva d’allumer les bougies, il est bien qu’il prépare les mèches. Et lorsqu’il prépara les bougies, il fera la prière suivante : “בכח סגולת מצות הדלקת נרות שבת קודש תזכנו לנו ולזרענו לנר מצוה ותורה אור, ויאירו וישלמו רמ”ח אברי נפש רוח ונשמה, ותזכנו שנהיה אנחנו ובנינו וחתנינו ונכדינו וכל יוצאי חלצינו מאירים בתורה ובמצות”.
5. Après l’allumage des Bougies de Chabbat, la femme dira la Haftara du premier jour de Roch Hachana, c’est-à-dire depuis le début du livre de Chemouel jusqu’aux mots “וירם קרן משיחו”. (Bien que cette Segoula est connue pour ceux qui n’ont pas d’enfants, les sages de Jérusalem ont reçu en tradition que le Arizal disait qu’elle est aussi bien pour que les enfants aient la crainte d’Hachem). Il est bien que lorsque la femme lit les versets, elle comprenne ce qu’elle dit.
6. Il faut faire attention à faire la ‘Tossefet Chabbat’, c’est-à-dire de faire entrer le Chabbat avant l’heure. Et pendant ce temps qui précède le Chabbat, il est bien de lire des Tehilim pour les enfants, car c’est un moment propice pour cela.
7. Quand on lira le Chir Hachirim, lorsque l’on dit les mots “אם לא תדעי לך היפה בנשים… ורעי את גדיותיך…”, on priera dans notre pensée que les enfants grandissent dans la Torah et arrivent à la Houpa et les bonnes actions. Aussi, lorsque l’on dit “הדודאים נתנו ריחו ריח”, on priera dans la pensée que les enfants deviennent des Talmidé Hachamim.

Chabbat :

1. Le soir de Chabbat, chacun bénira ses enfants qu’ils aient la crainte de Hachem et deviennent des Talimdé Hachamim. Il les bénira dès qu’il rentre du Beit Haknésset. Certains pensent, que la bénédiction doit être faite après le Kidouch. En plus de la bénédiction qu’ils soient comme Ephraïm et Ménaché, il lira le verset “ונחה עליו רוח ה, רוח חכמה ובינה, רוח עצה וגבורה, רוח דעת ויראת ה”. Et s’il est possible que dix personnes bénissent à ce moment-là en déposant leurs mains ensemble sur l’enfant, il méritera de voir des résultats splendides.
2. Il est bien de regarder les lumières de Chabbat et de dire la prière suivante ; ” יהי רצון שימשך מאור הנרות אור גדול על פלוני בן פלוני, להאיר את נשמתו להתחזק בתורה ויראת שמים”. Il est conseillé de dire cette prière lorsque l’on bénit les enfants.
3. Faire attention de s’abstenir de dire des paroles profanes le Chabbat (Dvarim Btélim).
4. Il est conseillé de chanter le chant “אודה לקל לבב חוקר”.
5. Lorsque l’on dit “בריך שמיה” au moment de l’ouverture du Heihal, il est important de se concentrer sur les mots “ותיהב לי בנין דיכרין דעבדין רעותך”.
6. Il est bien d’acheter le mérite de couronner le Sefer Torah avec les ‘Rimonim-les grenades’ et offrir la Mitsva à ses enfants.

Motsaé Chabbat – à l’issue de Chabbat

1. Il faut faire attention à dire avant la Havdalah, 3 fois “ה צבקות עמנו…”, 3 fois “ה צבקות אשרי אדם …”, 3 fois “ה הושיע …”. Cependant, certains disent que cette Segoula n’est que pour une personne dont (à D. ne préserve) ses enfants sont décédés et ne concerne pas les difficultés liées à l’éducation des enfants.
2. Il est bien de dire la Havdalah en chantant et manière agréable.
3. Faire la Havdalah avec des Hadassim – des branches de myrtes. Certains pensent que cela n’est pas valable spécifiquement à la Havdalah, mais plutôt cela se rapporte à ce qui est écrit dans le Zohar de sentir pendant le Chabbat deux branches de Myrtes en l’honneur du Chabbat.
4. La Guemara (traité Chevou’ot 18:) enseigne que celui fait la Havdalah sur du vin aura des garçons. Et certains ajoutent, des garçons qui seront dignes d’enseigner la Hala’ha. Rav Haim Kanievsky Zatsal disait que pour cette Segoula il faut faire la Havdalah avec du vin rouge et pas avec du jus de raisin.
5. Allumer des bougies à l’issue du Chabbat en l’honneur du Chabbat qui est sorti est une Segoula pour avoir des gendres Talmidé Hachamim.
6. Il est conseillé de prier que les enfants soient des Tsadikim lors du repas de Mélavé Malka.

Yom Tov :

1. Il faut se réjouir avec la joie de Yom Tov.
2. Aller rendre visite à son Maître durant les fêtes et les Roch Hodech.

Autour du calendrier juif :

1. Pendant Roch Hachana et Yom Kippour, lorsque l’on dit “איה מקום כבודו להעריצו”, il est bien de demander (certains disent dans la pensée et d’autres disent avec la parole) que ses enfants soient des Tsadikim. Il demandera (dans la pensée) à ce moment-là, qu’Hachem réponde à sa demande par le mérite du nom ” יֻה”.
2. On tachera d’acheter de très beaux quatre espèces. Mais il faut faire attention que ce soit pour faire bien la Mitsva et pas pour impressionner les autres.
3. Lorsque l’on attachera le Loulav, on priera que nos enfants seront fidèles à la Torah, car ‘Arava a pour valeur numérique ‘Zéra – descendance’.
4. Se réjouir beaucoup à Sim’hat Torah. Il est connu que le père de Rav ‘Ovadia Yossef se réjouissait beaucoup et réjouissait les autres à Sim’hat Torah.
5. Le jour de Pessa’h Chéni (qui est le jour que les sages de Tibériade ont fixé comme jour de Hiloula de Rabbi Méir Ba’al Hanéss), il est bien d’allumer une bougie en l’honneur du Tana et on priera pour la descendance, puis on dira 3 fois “אלקא דמאיר ענני”. On dira aussi le verset “יתמו חטאים מן הארץ ורשעים עוד אינם” (c’est le verset dont Brourya la femme de Rabbi Méir a dit qu’il faut prier pour que les impies fassent Techouva plutôt qu’ils ne meurent. D’ailleurs Rabbi Méir a prié et ils ont fait Techouva). Ensuite, on lira les versets de Parachat Béha’aloté’ha qui parlent de Pessah Chéni.
6. La veille de Roch Hodech Sivan est le meilleur moment pour prier pour les enfants. Il est bien de jeûner ce jour-là.
7. Il est important de rester éveillé toute la nuit de Chavou’ot.
8. La femme préparera les mèches pour les bougies de Hanouka, afin qu’elle aussi est une part dans la Mitsva de l’allumage de la Hanoukia. (Cependant, certains disent que c’est le mari qui doit préparer les mèches).
9. Il est bien de prier avant l’allumage des bougies de Hanouka pour ses enfants. Il est juste de prier aussi après l’allumage. Les portes du ciel sont ouvertes lors de l’allumage des bougies de Hanouka pour les prières sur les enfants.

Prières, versets et études à dire :

1. Il est bien de demander à des Talmidé Hachamim de prier pour nos enfants. (Comme la mère de Rabbi Yehovhou’a ben lévi a fait et à propos de qui a été dit “heureuse est celle qui la mis au monde”).
2. Il est bien que la mère prie sur ses enfants “יהי רצון שיהא כרבי שמעון”.
3. Il est conseillé de lire tous les jours les versets de Parachat Béréchit jusqu’à “אשר ברא אלוקים לעשות”.
4. Lire tous les jours, 7 fois le chapitre 73 du livre de Tehilim. Certains disent qu’il suffit de le lire 4 fois.
5. Lire tous les jours le chapitre de Tehilim correspondant à l’âge de l’enfant. Par exemple, s’il a 18 ans, lire le chapitre 18.
6. Lire les chapitres 90 jusqu’à 102 du Tehilim.
7. Les chapitres 110, 111 et 137 sont spécifiquement bien pour apporter la crainte de Hachem. Bien que cette Segoula concerne la personne elle-même qui la dit, il est toutefois possible de penser aussi à ses enfants.
8. Lire le passage de la Torah relatif au Bikourim.
9. Il est bien que la femme lise tous les jours le premier chapitre du livre de Chemouel. A priori, il s’agit du premier chapitre ainsi que la prière de Hanna.
10. Il est bien de raconter des anecdotes de miracles liées au sujet en question, c’est-à-dire sur des enfants qui ont fait Techouva. Il est possible d’évoquer ces anecdotes pendant nos prières. Par exemple en disant : ” מי ששמע לתפילת רבי משה אלשיך להחזיר את בנו בתשובה, הוא יקבל ברחמים את תפילתי וכו’ (celui qui a répondu à la prière du Rav Moché Alchi’h pour que son fils fasse Techouva, recevra aussi par miséricorde ma Tephila”.
11. Il est conseillé d’étudier dans le livre “Zéra’ Chimchon” (l’auteur à promit que celui qui étudierait dans son livre verra ses enfants grandir dans la Torah).
12. Il est bien d’étudier dans le livre ‘ét la’assot’.
13. Il est bien d’étudier dans le livre ‘Déguel Ma’hané Efraim’ de Rav Israel de Rodzin.
14. Il est important de lire le Birkat Hamazon dans le Siddour. (Rav Chlomké de Zwill).
15. De temps en temps, il est bien de poser la main sur la Mezouza et dire la prière suivante : “יהי רצון שכל צאצאינו יהיו קדושים וטהורים” (Que ta volonté soit que tous mes descendants soient saints et purs – de Rav Matslia’h Mazouz HY”D).
16. Il est conseillé de lire tous les jours le chapitre 25 du Messilat Yecharim (Rav Yaccov Adess).

Différentes actions qui aident à la ‘Hazara Bitechouva :

1. Rav Haim Vital Zatsal nous enseigne la chose suivante : “S’il y a une personne qui s’est convertie à une autre religion, il est bien de prendre de l’eau ‘silencieuses’ qui a été puisée avant le lever du jour et mettre cette eau dans un verre neuf. Puis on dira dans son oreille gauche lorsque qu’il tient le verre, 18 fois la Bra’ha (c’est-à-dire la Bra’ha de השיבנו אבינו לתורתיך וקרבנו מלכנו לעבודתך que nous disons dans la ‘Amida. Toute la Bra’ha sans dire le nom d’Hachem). Et ensuite on fera boire cette eau à la personne qui a rejeté le judaïsme et on pourra être sûr qu’il fera Techouva”. De l’eau ‘silencieuse’, c’est-à-dire que l’on a puisé dans le silence (il est possible que pour cette Segoula il faut s’abstenir de parler jusqu’à ce que la personne boive cette eau). D’autres expliquent que cela veut dire, de l’eau qui ne se déplace pas, comme de l’eau de puits par exemple. Apparemment, il faut dire la formule à l’oreille de celui qui a rejeté la religion quand celui-ci tient le verre. Cependant dans le livre ‘Chimouch Tehilim’, cette Segoula est rapportée en ces termes : ” Prend de l’eau sans parler avant le lever du jour et met la dans un nouveau verre. Dis 18 fois à l’anse gauche du verre, la Bra’ha de ‘הרוצה בתשובה’, “. Donne-lui à boire et alors il reviendra de son erreur.
2. La Segoula de la pierre dans le four. Voir ici
3. Être investi dans le domaine de la Che’hita et de la vérification de la Cacheroute des animaux (tiré du livre Chiv’hé Habaal Chem Tov. Cependant certains disent que si le Cho’het n’est pas un grand Tsadik, la personne peut avoir de grosses difficultés dans l’éducation des enfants. C’est pour cela que le mieux est d’étudier les sujets de Che’hita et alors la Segoula le viendra en aide sans aucun effet néfaste.
4. Ecrire un Sefer Torah (sefer ha’hinou’h).
5. Vérifier les Mezouzot couramment.
6. Être investi dans le domaine des Chidou’im Léchém Chamaym (sans intérêt personnel).
7. Embrasser le sol devant le Aron Hakodech de la synagogue tout en priant pour les enfants.
8. “Se déplacer pour aller étudier la Torah et alors il peut être sûr que ses enfants seront des Talmidé Hachamim” (Pélé Yo’éts).
9. Être Sandak (parrain- d’après Rav Ovadia Yossef).
10. Il prendra 6 amandes et écrira sur chaque amande une lettre du nom saint de la pensée (ט-פ-ט-פ-י-ה). Avant d’écrire, il devra dire comme suit : ” הריני כותב שם המחשבה בעבור פלוני בן פלוני בני, כדי שבכח שם המחשבה תשנה את מחשבתו לטובה ולעבודת ה’ ולמצותיו”. Ensuite, il donnera au jeune à manger ces amandes. Dans le livre ‘Kedouchat Itshak Kadouri il est écrit que le jeune n’a pas besoin de manger l’amande entière, mais il est possible d’écraser les amandes et les mélangerdans un plat ou une boisson. Il ajoute qu’il est bien d’écrire aussi sur les amandes les noms suivants : ” על צבא תהיה לי לצבא, על מגן תהיה למגן, צוה פחד על לב זר” (chaque lettre sur une autre amande).
11. Avant de lire Chir Hachirim le vendredi, il faut qu’il ait la pensée d’associer les noms : ” הוי”ה אדנו”ת”. Par cela, il éveillera l’amour d’Hachem pour Son peuple. Puis, il demandera que par ce mérite Hachem éveillera Son amour pour le jeune.
12. Il écrira pour le jeune le nom d’Hachem (הוי”ה) graduellement, c’est-à-dire ” י יה יהו יהוה”. Ensuite, il montrera au jeune le texte. Plus le texte à été écrit dans la sainteté, plus il aura un effet bénéfique sur le jeune.
13. Il choisira une personne non-juive (il faut avoir quelqu’un de précis en tête) et il demandera à Hachem qu’Il retire toutes les mauvaises Midot du jeune juif (untel fils d’untel) et qu’il les donne à tel Goy (Rabbi Menahem Mendel de Riminov).
14. Il lira les versets suivants : Chapitre 19 de Tehilim les versets 8, 9, 10. Chaque verset contient deux fois cinq mots. Il comptera les mots avec sa main droite (ou sa main forte), en commençant le compte à partir du pouce, de tel sorte qu’à chaque compte le nom d’Hachem sortira sur l’index. Une fois qu’il aura dit les six noms d’Hachem sur ce doigt, celui-ci contiendra une force spirituelle. A ce moment-là il pointera le jeune du doigt et il pensera à annuler le mal qui se trouve en ce jeune. Voici les versets : “תּוֹרַת יְהֹוָה תְּמִימָה מְשִׁיבַת נָפֶשׁ. עֵדוּת יְהֹוָה נֶאֱמָנָה מַחְכִּימַת פֶּתִי: פִּקּוּדֵי יְהֹוָה יְשָׁרִים מְשַׂמְּחֵי לֵב. מִצְוַת יְהֹוָה בָּרָה מְאִירַת עֵינָיִם: יִרְאַת יְהֹוָה טְהוֹרָה עוֹמֶדֶת לָעַד. מִשְׁפְּטֵי יְהֹוָה אֱמֶת צָדְקוּ יַחְדָּו”.
15. À l’aide d’un chiffon légèrement humide, nettoyez la poussière des étagères de la synagogue, et la poussière du Aron Hakodech et au-dessus, et placez le chiffon sous l’oreiller du jeune quand il dort, et priez pour que ce mérite lui soit maintenu pour qu’il se renforce dans la Torah et la crainte de D.
16. Il fera un gâteau rond et il gravera sur le gâteau (sur la pâte avant de la cuire) le nom saint : “שמשיה” (avec comme ponctuation chéva pata’h chéva pata’h pata’h). Puis il dira : ” יהודי אני, יהודי אחיה, יהודי אמות. יהודי יהודי יהודי”. Ensuite il fera cuire le gâteau. Et celui qui le mangera sera assuré de ne jamais rejeter la religion juive et ne jamais sortir du droit chemin.
17. Il est aussi conseillé de prendre un habit du jeune et de sortir des fils à l’emplacement des aisselles, de les filer ensemble pour en faire des mèches pour les bougies de Chabbat. Et quand la maman allumera les bougies elle dira : ” כשם שהפתילה בוערת לכבוד שבת כך יתעורר ויבער לבו של בני פלוני לה’ יתברך” (de même que la mèche s’allume pour l’honneur du Chabbat, ainsi que le cœur de mon fils s’éveille pour faire la volonté de D.).
18. Si un jeune garçon ou une jeune fille cherche à s’écarter du chemin de la Torah, il est conseillé de chuchoter dans son oreille les mots suivants : ” צַתְבֵנַס צַתְבונֵס”. Si on fait ainsi, “tout de suite, le Yetser Hara’ s’échappera d’eux”. (Du livre Kedouchat Itshak Kadouri). Cependant, il faut remarquer que cette Segoula est considérée comme de la Kabbale pratique et le Ari Zal a déjà dit qu’il ne faut pas l’utiliser. Cependant, il est possible que s’il s’agit d’un rejet complet du judaïsme, que l’on pourra y prendre recours.
19. Voici un Yi’houd qu’a écrit le “Cha’ar Roua’h Hakodech” pour faire repentir le Racha’. (Bien qu’il écrit que la personne qui faute aura ces pensées, le papa peut aussi avoir ces pensées pour que son fils fasse Techouva). Voici les pensées de Yihoud à avoir : Chaque jour, lorsqu’il étudiera la Torah il pensera comme suit : il pensera מַצַפַץַ בניקוד קַח. Le lundi : מְצָפְץָ (נ”א מֳצֳפֳץֳ) בניקוד לְךָ. Le mardi : מַצִפַץִ בניקוד סַמִּים. Le mercredi : מָצָפָץָ בניקוד נָטָף. Le jeudi : מוּצְפֵץֶ בניקוד וּשְׁחֵלֶת. Le vendredi : מֱצֶפְץָ בניקוד וְחֶלְבְּנָה. Le soir de Chabbat : מַצִפַץִ בניקוד סַמִּים. Le matin du Chabbat : מוּצְפֹץָ בניקוד וּלְבֹנָה. A Min’ha de Chabbat : מַצָפַץָ בניקוד זַכָּה.

Tsedaka et actes de bienfaisances :

1. “Rabbi Yehochoua ben Levi enseigne : celui qui a l’habitude de donner la Tsedaka, méritera que ses enfants acquerront la sagesse” (Baba Metsia 9:). Encore plus, s’il donne des paroles de réconfort au pauvre et le met à l’aise. Et même si ses enfants se sont déjà détournés du bon chemin, il méritera qu’ils fassent Techouva.
2. Courir pour donner de l’honneur au pauvre.
3. Celui qui remplit les poches des Talmidé Hachamim, méritera des enfants prophètes et fidèles (Zohar).
4. C’est une Segoula de donner au Talmid Hacham des bougies avec lesquelles il étudiera la Torah. Ainsi, celui qui offre les bougies de la synagogue est inclus dans les paroles de nos sages qui disent que “celui qui fait attention à la Mitsva des bougies méritera des enfants Talmidé Hachamim”. De nos jours, en payant la facture d’électricité de la synagogue, cela est considéré comme “celui qui fait attention à la Mitsva des bougies”.
5. S’habituer à donner des cadeaux aux Talmidé Hachamim.
6. Celui qui se préoccupe de la subsistance des ‘Dorché Hachem’ (ceux qui veulent se rapprocher de Hachem), ses enfants ne quitteront pas le chemin de la Torah.
7. Prêter ses livres (de Torah) aux autres.
8. Celui qui accueille les pauvres avec le sourire et la gentillesse.
9. Celui qui fait la Mitsva de Ha’hnassat Or’him (inviter). S’il le fait avec joie et gentillesse.
10. Il réjouira les mariés et il priera que par ce mérite il méritera que ses enfants deviennent des Talmidé Hachamim.

Avec le jeune :

1. Montrer au jeune homme le nom de Hachem écrit dans un Sefer Torah.
2. Avant de parler avec le jeune pour le renforcer dans la ‘Avodat Hachem, il dira le verset “קראתי בכל לב… “.

Avodat Hachem et bonnes Midot :

1. Faire attention que même les poutres de la maison ne voient pas les cheveux de la femme. De même, faire attention à tout ce qui à trait à la Tsniout de la femme. La Rabbanit Miriam Kaniewsky (la femme du Steipler) avait l’habitude de dire que la femme qui recouvre son bras jusque sa main (jusqu’au poignée), c’est une Segoula pour avoir des enfants Talmidé Hachamim. Rav Haim Kaniewsky Zatsal disait que c’est une règle, plus la maman est pudique, plus les enfants seront grands en Torah. Nous avons déjà évoqué l’avis de Rav Ovadia au sujet de la perruque.
2. Rava dit : Celui qui aime les Talmidé Hachamim, aura des enfants Talmidé Hachamim. C’est inclus dans cette règle, celui qui honore les Talmidé Hachamim et les livres de Torah.
3. Celui qui apporte des mérites à la communauté (celui qui aide les autres à faire des Mitsvot. Comme on voit avec le père du prophète Chemouel). Celui qui rapproche les enfants de Hachem à la Torah, Hachem gardera ses enfants dans la Torah.
4. “Celui qui veut que ses enfants aient la sagesse, il examinera bien ses actions” ‘traité Kala).
5. Faire attention au respect des parents.
6. Être patient avec les ignorants et ne pas se fâcher sur eux.
7. Toujours rechercher la paix et s’éloigner de la discorde et de la jalousie. Car certains souffrent dans le domaine de l’éducation des enfants parce qu’ils sont rattachés au comportement de Kora’h (le Rabbi de Pchiss’ha).
8. Aimer chaque juif avec un grand amour.
9. Accomplir ce que dit le verset “sois pudique dans ton service devant Hachem”. C’est-à-dire de cacher ses bonnes actions.
10. De ne pas faire partie de ceux qui mentent et ne pas dire du Lachone Hara’.
11. Faire très attention à ne pas faire honte à son prochain.
12. Une femme qui suit la volonté de son mari (Rav Haim Kaniewsky dans son livre ‘Dere’h Si’ha).
13. Lorsqu’il y a le Chalom Bayit (la paix) dans le couple, c’est une Segoula pour les enfants.
14. Que la femme soit zélée et pas fainéante.
15. Pleurer sur la destruction du Beit Hamikdach.
16. Pleurer sur la mort des Tsadikim.

Toutes les Segoulot que nous avons évoqué, concernent le cas où les enfants ont déjà grandi. Cependant, il y a de nombreuses autres Segoulot qui sont valables avant la période de l’éducation, pour le choix de son mari ou de sa femme, avant que la femme ne tombe enceinte, pendant la grossesse, durant la période d’allaitement, pour la Brit Mila, pour le jour avant la Bar Mitsva etc… Cependant, la majorité d’entre elles sont connues.