Que béniront des parents suite à l’annonce selon laquelle leur fille est vivante en captivité et n’a pas été assassinée ?

Question :

Après le terrible massacre qui s’est déroulé le jour de Simhat Torah, l’armée de Tsahal a annoncé à la famille Hend de Bééri que leur fille Emilie, âgée de 8 ans, a été tuée cruellement. À ce moment-là, ils ont fait la bénédiction de “Barouh Dayan Haemet”, qui est la Braha que l’on dit après l’annonce d’un décès. Ils ont ensuite prononcé des oraisons funèbres et ont respecté les lois du deuil. Il y a quelques jours, l’armée les a contactés de nouveau avec une nouvelle annonce, disant que leur fille Emilie n’a pas été tuée, mais a été prise en otage par les terroristes du Hamas (Que leur nom soit effacé). La question qui se pose est de savoir si, puisque la famille Hend a déjà effectué la bénédiction de “Barouh Dayan Haemet” en entendant que leur fille avait été tuée, doivent-ils maintenant faire une bénédiction de remerciement puisqu’elle est toujours en vie ? Ou peut-être, au contraire, doivent-ils refaire la bénédiction de “Barouh Dayan Haemet” puisqu’ils ont entendu cette mauvaise nouvelle qu’elle est détenue en captivité par le Hamas ?

Réponse :

le pays du questionneur: ישראל

Bonjour,

Quand une personne apprend que l’un de ses proches a été pris en captivité, il doit faire la Braha de “Barouh Dayan Haemet”. Le Choulhan Arouh précise qu’une personne doit faire la bénédiction sur les mauvaises choses qui lui arrivent avec conviction et pleine conscience de ce qu’elle dit, de la même manière qu’elle bénit joyeusement sur les bonnes nouvelles. En effet, les mauvaises choses sont source de joie et de bien pour ceux qui servent pleinement Hachem. En acceptant avec amour ce que D. a décrété pour lui, il sert Hachem et trouve ainsi de la joie.

D’un point de vue strict de la Halacha, il est établi que les personnes qui apprennent qu’un membre de leur famille a été pris en otage doivent déchirer leurs vêtements lorsqu’ils entendent la nouvelle.

En temps normal, si une personne apprend que l’un de ses proches est décédé et qu’elle fait la Braha de “Barouh Dayan Haemet”, mais découvre ensuite que la personne en question est en réalité vivante, elle doit faire la Braha de “Chéhé’héyanou” comme lorsqu’elle entend de bonnes nouvelles. Si la bonne nouvelle concerne plusieurs personnes, elles peuvent faire la Braha de “Hatov Véhamétiv”.

Ensemble avec tout le peuple juif, nous prions de tout cœur pour que tous les captifs reviennent chez eux très prochainement, en bonne santé et en paix. Que Hachem nous apporte la Guéoula complète. Amen.

Cordialement,

Rav Yossef hay Siman Tov

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