Quand un soldat meurt au combat et est pris en otage par l’ennemi, quand ses proches devront-ils suivre les lois de deuil ?

Question :

Cher Rav,

C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris que mon petit frère bien-aimé est décédé hier au col d’Erez, lors de l’attaque perpétrée par les terroristes du Hamas le jour de Sim’hat Torah. Les vidéos récupérées ont clairement montré qu’il a été tué et son corps profané de manière choquante. Malheureusement, son corps n’a pas encore été retrouvé et il semble qu’il ait été fait prisonnier par le Hamas.

Je me demande donc quelles sont les règles à suivre en matière de deuil. Quelles sont les interdictions et les permissions ? Que devons-nous faire ?

Je vous remercie d’avance.

Réponse :

le pays du questionneur: ישראל

Bonjour,

Mon cœur est avec vous en ces moments si difficiles. Le peuple juif vous soutient de tout cœur, dans votre douleur profonde. Il est essentiel que vous sachiez que votre frère, qui a perdu la vie durant son service au col d’Erez, est considéré comme un “Harougé Malhout” et qu’il a une place très élevée dans le Gan Eden. Personne ne peut atteindre le même niveau que ceux qui sont considérés comme tels.

En ce qui concerne votre question, selon la Halakha, tant que le corps est entre les mains du Hamas et n’a pas été remis au gouvernement israélien, vous n’êtes pas obligé de suivre les règles de deuil et d’aninout. Seulement lorsque le corps sera remis au gouvernement israélien et que vous devrez vous préoccuper de son enterrement, les règles d’aninout commenceront jusqu’à l’enterrement, suivies des sept jours de deuil.

Si, D. nous en préserve, le corps n’est pas rendu pour être enterré, les règles de deuil commenceront dès que l’espoir d’enterrer la personne décédée sera perdu.

Dans tous les cas, si les informations sur le décès sont confirmées, vous pouvez déjà commencer à réciter le Kaddich et à effectuer de bonnes actions pour l’élévation de son âme.

Les principales règles de l’aninout sont : ne pas consommer de viande ni de vin, ne pas avoir de relations conjugales, ne pas réciter de prières ou de bénédictions. Pendant cette période, la personne en deuil est exemptée de toutes les mitsvot. Ces règles s’appliquent à partir du moment où le corps est récupéré jusqu’à l’enterrement.

Les principales règles du deuil sont : ne pas se laver, ne pas travailler, ne pas avoir de relations conjugales, ne pas porter de chaussures en cuir, ne pas se couper les cheveux, ne pas se raser et ne pas se couper les ongles. Ces règles s’appliquent de l’enterrement jusqu’au matin du septième jour après l’enterrement.

Je vous souhaite d’entendre de bonnes nouvelles et de trouver une grande consolation.

Rav David Ohayon

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