הרב מאיר פנחסי

Question :

 

Bonjour, je reviens vers vous, adepte de vos chroniques depuis de longues années et dont je ne manque jamais l’histoire de mon chabbat. La paracha en moins de 1 minutes me manque d’ailleurs.
Aujourd’hui, je m’interroge sur ma consommation de viande et d’animaux. En effet, il n’y a pas assez de traçabilité sur les conditions d’élevage des animaux que nous consommons. Je ne mange que de la viande cacher, mais que savons-nous de l’endroit où les animaux vivent, sont élevés, s’ils sont stressés, ce qu’ils mangent. D’ailleurs, ne mangeons-nous pas des œufs de batteries blancs où les poules vivent à 10 dans 1m2 sans ne voire jamais l’extérieur et parfois meurent sur place d’avoir été blessées par les autres. La Torah ne veut-elle pas le bienêtre animal avant d’être consommé puisque la viande ne doit provenir que d’un animal sain suivant l’inspection de tous les organes ?
Suis-je en accord avec la Thora si je ne consomme plus de viandes à chabbat mais d’autres mets savoureux à base de légumes ?
Merci pour votre réponse précieuse.

Réponse :

le pays du questionneur: ישראל

Bonjour,

Je vais vous répondre en suivant les enseignements de nos sages, les Maîtres de la Torah.

Il est vrai, qu’au début de la création du monde, D. interdit à Adam Harichon (Adam) de consommer de la viande animale, même celle provenant des animaux Cachères, cependant, depuis que Noa’h est sorti de l’arche, D. autorisa à Noé et à tous les habitants de la terre de consommer de la viande. Et puisque les animaux ont été créés pour l’homme, afin qu’il en profite pour utiliser leur laine, leur lait et pour les manger, cela n’est donc pas considéré qu’en les tuant on cause du mal à l’animal étant donné que là est son but.

Et au contraire, en les mangeant, on les élève et on les amène à leur complétude, puisque nombre des animaux de notre génération, sont en réalité un Guilgoul d’une âme qui s’y est incarné et en faisant la Ché’hita et les bénédictions avant de les manger, ces âmes reviennent à leur emplacement d’origine. Donc, en leur faisant la Ché’hita et en les mangeant, on leur apporte du bien et on fait leur volonté.

Et bien qu’il soit vrai que la Torah est très sévère envers tout comportement qui ferait souffrir des animaux, cela est vrai seulement tant que l’on agit pas ainsi pour l’utilité des humains.

Effectivement, l’abus des animaux de manière cruelle, est interdit par la Torah. Toutefois, lorsque cela est pour le bien de l’homme cela est permis lorsqu’il n’y a pas de maltraitance physique des animaux, puisque même leur peau est permise au profit, même de leur vivant.

Et tant qu’on les élève de manière naturelle, même si parfois il peut y avoir des cas où certains meurent lorsqu’ils sont serrés dans des cages ou pour d’autres raisons, il n’y a tout de même aucun problème pour la consommation.

De plus, je ne comprends pas ceux qui s’abstiennent de manger des animaux à cause de l’argument que vous avez écrite, car s’ils se soucient tant du bien-être des animaux, ils ne pourraient pas se vêtir de leurs vêtements, qui sont faits de laine et de fourrure de divers animaux, et ils ne dormiraient pas sur des oreillers et ne se couvriraient pas de couvertures qui sont généralement faites de plumes ou d’un mélange de plumes et de laine, de coqs et d’oies et de moutons. Et ils ne mangeront pas d’aliments contenant du chocolat à base de lait de vache et ils ne mangeront pas de fromage et autres.

Et qui plus est, il n’y a aucun avantage à vous en empêcher, car que vous mangiez ou non, cela n’affectera pas les éleveurs de poules et d’animaux divers, d’arrêter leurs actions.

Et de plus, avec cet argument, vous ne devriez pas manger non-plus de légumes, car selon les sages de la Kabbale, ils ont aussi une âme, et souvent les éleveurs accélèrent leur croissance et les traitent de manière agressive lors de la cueillette et dans la manière dont ils sont cultivés. Mais en réalité, tout ce qui est destiné au profit de l’homme, qui est la couronne de la création, il n’y a pas à craindre, et nous devons nous comporter d’une manière naturelle et comme c’est l’habitude généralement

Surtout si un tel comportement affecterait l’honneur du Chabbat, car alors ce ne serait pas juste d’agir ainsi du point de vue de la Hala’ha et de la Torah.

Cordialement

Rav Méir Pinhassi

Jérusalem

Références

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