הרב מאיר פנחסי - ברכת אברהם משיב כהלכה

on : Bonjour. Je suis marié et j’ai 45 ans. J’ai une fille de 15,5 ans et un fils de 13 ans. Mon fils a le trouble du spectre de l’autisme avec un fonctionnement de bas niveau. Il souffre de troubles du sommeil sévères et prend environ trois heures à s’endormir alors qu’il reçoit de la mélatonine. Il se réveille pendant la nuit puis reste éveillé jusqu’au matin avec l’un des parents. Il ne parle pas et n’est pas indépendant. On pourrait dire qu’il est comme un bébé de 13 ans. Il mesure déjà 1,70. On nous a conseillé à plusieurs reprises de le sortir de la maison. Aujourd’hui, nous avons eu une réunion afin de débuter ce processus. J’ai mal au cœur en imaginant cette initiative. Mais ma femme n’est plus en état de continuer dans les conditions actuelles. Ma fille est au milieu d’une crise dépressive. Elle ne veut plus retourner à l’école et a fait des tentatives de suicide. D’autre part, c’est vraiment difficile pour moi et je regrette déjà d’avoir accepté la demande de ma femme de démarrer ce processus. J’aime beaucoup mon fils malgré les nombreuses difficultés que l’on rencontre et j’aimerais le garder à la maison même si j’en viens à subir une dégradation au sein de ma vie de famille. Quelle est la démarche qui vous semble la plus juste à suivre ? Merci beaucoup      

le pays du questionneur: ישראל

se : Bonjour à vous cher monsieur. Qu’Hachem vous donne des forces et du courage J’ai lu avec attention votre question douloureuse et je comprends très bien votre attitude pleine de compassion et d’attachement. Mais à mon avis, votre épouse a raison pour plusieurs raisons que je vais énumérer brièvement : 1 ) Si une personne doit subir une intervention chirurgicale que Dieu nous en préserve. Et l’opération nécessite le retrait d’un organe du corps, car sinon il y a un risque que le corps entier tombe malade. Nous allons certainement obliger la personne à effectuer l’opération, à la fois d’un point de vue halakhique que moral, malgré les conséquences difficiles d’une telle décision. Ainsi, concernant ce que vous vivez en ce moment, comme vous le décrivez, toute la famille traverse un bouleversement à cause des conditions de votre fils. Si la situation reste dans son état actuel, que D. nous en préserve, c’est tout le foyer familial qui risque de s’écrouler. 2 ) Votre fille de 15 ans a grandi sans parents ! Le manque d’attention envers elle est énorme, bien que vous ne soyez pas du tout coupable. Vous investissez toutes vos forces et ressources pour l’enfant en difficulté. Pourquoi rejeter la vie de votre fille pour donner vie à votre fils ? 3 ) Votre femme et vous n’allez pas vous séparer de votre fils. Vous allez lui rendre visite avec de nouvelles ressources. Vous pourrez lui accorder plus d’attention dans vos moments libres. C’est sans aucun doute la meilleure étape à faire pour vos enfants. Cependant, vous devriez sans aucun doute vous renseigner sur une bonne institution, où l’enfant recevra des soins dévoués et aimants. Bien que ce ne sera pas comparable à la chaleur qu’il pourrait recevoir à l’intérieur de la maison familiale. Dans les circonstances actuelles, il semble que ce soit la meilleure chose à faire sans plus tarder. Kol Touv

Question :

Bonjour. Je suis marié et j’ai 45 ans. J’ai une fille de 15,5 ans et un fils de 13 ans. Mon fils a le trouble du spectre de l’autisme avec un fonctionnement de bas niveau. Il souffre de troubles du sommeil sévères et prend environ trois heures à s’endormir alors qu’il reçoit de la mélatonine. Il se réveille pendant la nuit puis reste éveillé jusqu’au matin avec l’un des parents. Il ne parle pas et n’est pas indépendant. On pourrait dire qu’il est comme un bébé de 13 ans. Il mesure déjà 1,70. On nous a conseillé à plusieurs reprises de le sortir de la maison. Aujourd’hui, nous avons eu une réunion afin de débuter ce processus. J’ai mal au cœur en imaginant cette initiative. Mais ma femme n’est plus en état de continuer dans les conditions actuelles. Ma fille est au milieu d’une crise dépressive. Elle ne veut plus retourner à l’école et a fait des tentatives de suicide. D’autre part, c’est vraiment difficile pour moi et je regrette déjà d’avoir accepté la demande de ma femme de démarrer ce processus. J’aime beaucoup mon fils malgré les nombreuses difficultés que l’on rencontre et j’aimerais le garder à la maison même si j’en viens à subir une dégradation au sein de ma vie de famille. Quelle est la démarche qui vous semble la plus juste à suivre ?

Merci beaucoup

 

 

 

Réponse :

Bonjour à vous cher monsieur. Qu’Hachem vous donne des forces et du courage

J’ai lu avec attention votre question douloureuse et je comprends très bien votre attitude pleine de compassion et d’attachement.

Mais à mon avis, votre épouse a raison pour plusieurs raisons que je vais énumérer brièvement :

1 ) Si une personne doit subir une intervention chirurgicale que Dieu nous en préserve. Et l’opération nécessite le retrait d’un organe du corps, car sinon il y a un risque que le corps entier tombe malade. Nous allons certainement obliger la personne à effectuer l’opération, à la fois d’un point de vue halakhique que moral, malgré les conséquences difficiles d’une telle décision. Ainsi, concernant ce que vous vivez en ce moment, comme vous le décrivez, toute la famille traverse un bouleversement à cause des conditions de votre fils. Si la situation reste dans son état actuel, que D. nous en préserve, c’est tout le foyer familial qui risque de s’écrouler.

2 ) Votre fille de 15 ans a grandi sans parents ! Le manque d’attention envers elle est énorme, bien que vous ne soyez pas du tout coupable. Vous investissez toutes vos forces et ressources pour l’enfant en difficulté. Pourquoi rejeter la vie de votre fille pour donner vie à votre fils ?

3 ) Votre femme et vous n’allez pas vous séparer de votre fils. Vous allez lui rendre visite avec de nouvelles ressources. Vous pourrez lui accorder plus d’attention dans vos moments libres. C’est sans aucun doute la meilleure étape à faire pour vos enfants.

Cependant, vous devriez sans aucun doute vous renseigner sur une bonne institution, où l’enfant recevra des soins dévoués et aimants. Bien que ce ne sera pas comparable à la chaleur qu’il pourrait recevoir à l’intérieur de la maison familiale. Dans les circonstances actuelles, il semble que ce soit la meilleure chose à faire sans plus tarder.

Kol Touv

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