Raconter du Lachone Hara pour l’intérêt des enfants ou du Chalom Bayt

Question :

Bonjour Rav,

Je voulais poser une question à propos de l’interdiction de révéler un secret.

Est-ce valable aussi vis-à-vis de l’éducation des enfants, comme par exemple raconter au professeur quelque chose que l’enfant ne veut pas, mais c’est dans son intérêt ?

De même par rapport à un traitement psychologique d’un membre de la famille, ou une thérapie de Chalom Bayit (paix dans le couple), où l’on voudrait transmettre des informations personnelles au profit du patient / conjoint.

J’ai vu quelque chose à ce sujet dans le livre ‘Hout Chani (Chemirat Halachone פ”ה הל”א).

Réponse :

le pays du questionneur: ישראל

Bonjour,

Il y a en effet une interdiction de révéler un secret, lorsque la personne concernée a demandé de ne pas le révéler, ou qu’il ressort de ses paroles qu’il ne veut pas que la chose soit révélée, ou qu’il s’agisse d’une chose que les gens de manière générale ne veulent pas que ça se sache. Par contre si la personne elle-même a parlé de cette chose devant trois personnes, alors on peut en déduire que cela ne le dérange pas que ça se dévoile et il sera alors permis de le dévoiler. Si on sait qu’il ne veut pas que la chose se dévoile malgré qu’il l’ait déjà raconté devant trois personnes, on ne pourra pas utiliser cette règle qui permet lorsque la personne a raconté devant trois personnes (Apé Tlata).

Cependant lorsque révéler le secret est bénéfique, il est permis et même obligatoire de le raconter. Toutefois, il faut faire attention lorsqu’on raconte à un éducateur ou au thérapeute de couple, etc., à ne pas raconter des choses secrètes, seulement ce qui est bénéfique de manière certaine.

De plus, l’autorisation de raconter lorsque c’est bénéfique, sera seulement en suivant les règles expliquées dans le livre “Hafets Haim”, comme par exemple que l’on ne peut pas apporter l’avantage en question d’une autre manière, ainsi que les autres détails évoqués là-bas. Regardez aussi dans les références où nous rapportons encore quelques exemples complémentaires.

Cordialement

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Attention !

En aucun cas on ne pourra apprendre d'un cas à l'autre. Chaque situation est différente. Il faudra toujours demander la question dans son contexte afin de recevoir une réponse adéquate. La Hala'ha peut changer en fonction des conditions et des circonstances. De manière générale, il est toujours préférable de contacter directement des Rabbanim et vérifier avec eux la Hala'ha spécifique à votre cas. Rencontrer un Rav, face à face, est toujours préférable à un contact virtuel ou téléphonique.

Publiez ici !

Tous les dons sont reversés à l'association Bircat Avraham'. A travers ce site vous avez une excellente occasion de donner convenablement la Tsedaka. C'est aussi l'espace adéquate pour publier votre entreprise de façon rentable.

Prenez contact en cliquant ici