D’où provient la force d’autorité qu’ont les décisionnaires de la Hala’ha ? Pourquoi une personne ne peut-elle pas décider par elle-même quelle est la volonté de Dieu ?

 

 

Introduction

 

On nous demande souvent, peut-être à juste titre, quelle est la source de notre autorité en tant que Rav enseignant la Hala’ha ? Qu’est-ce qui nous donne cette capacité de décider de ce qui est permis et de ce qui est interdit ?  Qui dit que nous savons quelle est la volonté de Dieu plus qu’une autre personne ?  Pourquoi tout un chacun ne peut-il pas décider par lui-même comment doit-il se comporter et quelle est la volonté de D. pour lui ?

En particulier, la question s’intensifie, lorsque la Hala’ha contredit à première vue la logique de l’homme. Par exemple, par rapport aux lois du Chabbat, où l’on peut observer que selon la Hala’ha, voyager en voiture est absolument interdit, alors que c’est certainement moins fatiguant que de marcher sur de longues distances. De même, certains travaux qui demandent très peu d’efforts sont interdits, tandis que d’autres activités qui demandent beaucoup d’efforts sont autorisées le Chabbat. D’où les décisionnaires de la Hala’ha ont-ils le pouvoir de décider quel travail est interdit le Chabbat et lequel est autorisé ?

Afin de répondre à cette question fondamentale et importante, je vais essayer de prouver dans l’article suivant, d’abord, le fait que la Torah orale n’est pas une invention des sages de la Torah, mais qu’elle a en fait été transmise à Moché notre Maître au mont Sinaï, avec la Torah écrite. Nous traiterons ensuite de l’autorité des décisionnaires halakhiques, et nous répondrons également à la question pourquoi chacun ne peut-il pas décider par lui-même ce que D. attend de lui ?

 

 

Preuves que  la Torah orale a aussi été donnée par Hachem à Moché  au mont Sinaï

 

1) La Torah écrite ne peut être comprise sans la Torah orale

 

La première preuve que, obligatoirement, la Torah orale a également été donnée à notre Maître Moché au mont Sinaï est le simple fait qu’en de nombreux endroits, il n’est pas possible de comprendre les paroles de la Torah écrite sans l’interprétation des Sages de la Torah orale. Il est impossible de penser que le Créateur du monde a donné à son peuple des instructions qui ne soient pas suffisamment claires et compréhensibles.

 

 

Nous allons mentionner quelques exemples de commandements de ce genre qui ont été dits dans la Torah écrite :

 

1 – L’interdiction de travailler le jour du Chabbat est énoncée dans la Torah en ces termes : “Tu ne feras aucun travail le jour du Chabbat, quiconque travaille le jour du Chabbat sera mis à mort”. Qu’est-ce qui est considéré comme un travail pour lequel la personne qui l’exerce sera passible de mort, qui est une punition très sévère ? Est-il concevable qu’un détail aussi important n’ait pas été transmis par Hachem à Moché notre Maître au mont Sinaï ?

2 – Il est dit également concernant la Mitsva du Chabbat, “Que personne ne sorte de sa position le jour du Chabbat” (Exode 16 ; 29). Est-il concevable de penser qu’aucune interprétation de cette interdiction n’ait été donnée à Moshé Rabbénou au mont Sinaï ? Sans une interprétation claire, le lecteur comprendra qu’il est complètement interdit à toute personne de se déplacer le Chabbat, et cela est absolument impossible. Inévitablement, de nombreux détails ont été donnés oralement à Moché au Sinaï afin de comprendre ce qui est écrit dans la Torah écrite.

3 – Également au sujet de l’interdiction de consommer de la viande avec du lait, la Torah dit seulement “Tu ne cuiras pas une chèvre dans le lait de sa mère” cette interdiction est répétée 3 fois dans la Torah. Sans le commentaire de nos Sages, nous dirions qu’il n’y a d’interdit de cuire que la viande de chèvre dans le lait de sa mère uniquement. Pourquoi alors cette répétition à trois reprises ? Sans les interprétations de nos Sages, comment comprendre ce commandement ?

Il existe encore de nombreux autres exemples de Mitsvot et d’interdictions qui nous ont été ordonnées dans la Torah écrite et qui n’ont aucune compréhension sans l’interprétation de nos Sages dans la Torah orale.  Comme par exemple la Mitsva de la circoncision. La Torah ne précise pas dans quelle partie du corps nous devons faire la circoncision. Est-ce pensable de dire que la Torah permettait à chacun de pratiquer la circoncision où il le souhaiterait et où il penserait qu’ainsi est l’intention de la Torah ?

Ces données nous amènent à la conclusion claire qu’il est inconcevable que D. n’ait pas donné d’instructions orales et d’explication à la Torah écrite en même temps que la transmission de la Torah écrite.

 

2)  De la Torah écrite elle-même, il est prouvé que la Torah orale a également été donnée avec la Torah écrite

 

Au-delà de ce que nous avons déjà vu, en regardant les paroles de la Torah écrite elle-même, on remarquera à plusieurs endroits qu’il est écrit presque explicitement qu’il existe une Torah orale qui explique les paroles de la Torah.

Par exemple, prenons les paroles de la Torah dans le passage du “Mékochéch etsim”, où il est écrit que le peuple d’Israël a trouvé un homme dans le désert en train de couper du bois le jour du Chabbat, et puisqu’ils savaient qu’il avait fait un travail interdit le Chabbat mais ne savaient pas quelle était la sanction, car à ce moment-là Moché avait oublié cette loi, alors ils l’ont placé en détention, jusqu’à ce que Moché demande à Hachem quoi faire avec lui.

Il est donc prouvé que le peuple d’Israël savait que couper du bois le Chabbat est considéré comme un travail, ceci malgré le fait qu’il semble facile à un bûcheron de rassembler des branches de bois et en faire un tas. Sauf que le peuple d’Israël ne savait pas quel châtiment il fallait donner à celui qui coupait du bois, et puisque cette hala’ha aussi avait échappé à Moché notre Maître, ils attendaient qu’Hachem leur dicte ce qu’ils doivent faire de cette personne.

Comment le peuple d’Israël savait-il que celui qui coupe du bois le jour du Chabbat commet un travail punissable de mort, après tout, il n’est écrit dans la Torah seulement “vous ne ferez aucun travail le jour du Chabbat”. Comment savait-il que couper du bois est considéré comme un travail ?

La réponse est que la définition de ce qui est considéré comme un travail, a été transmise oralement à Moché notre Maître au mont Sinaï, et il l’a transmise au peuple d’Israël. De cette manière le peuple d’Israël savait très bien que celui qui coupe du bois est passible de mort. Mais comme ils ne savaient pas quelle était précisément sa sanction, ils attendaient donc de recevoir d’Hachem la précision au sujet de la punition.

Un autre exemple peut être cité à partir des paroles de la Torah concernant l’obligation de la Che’hita. La Torah dit à ce sujet dans le livre de Devarim (Deutéronome 12 ; 21) en termes clairs : “Et tu exerceras la Che’hita à ton bétail et tes brebis qu’Hachem t’as donné, comme il te l’a ordonné”. A première vue cela pourrait paraître étonnant, où la Torah nous a ordonné de faire la Che’hita aux animaux, ni comment et où elle doit être faite ? On est forcé de comprendre que lorsque la Torah dit “comme je te l’ai ordonné” cela fait référence à ce qu’il nous a transmis à l’oral en même temps que la Torah écrite. Et c’est dans les mêmes circonstances qu’il nous a dicté comment fait-on la Che’hita et à quel endroit.  Comme Rashi explique sur ce verset : “comme je vous l’ai ordonné” : le verset nous apprend que le commandement de la Che’hita nous a été transmis oralement. Car s’il n’en était pas ainsi, où cette Mitsva a-t-elle été commandée par écrit ?!

 

3) Sans la Torah orale, nous remarquerons des contradictions internes dans les mots de la Torah écrite

 

En plus de ce que nous avons vu auparavant, il est possible de prouver que la Torah orale a été donnée à notre Maître Moché au Sinaï, car s’il n’en n’est pas ainsi, nous trouverons de nombreuses contradictions dans les paroles de la Torah écrite elle-même. Celle-ci ne pourra être comprise que grâce aux paroles de nos sages dans la Torah orale.

Par exemple, au sujet de la Mitsva de manger de la Matsa à Pessa’h, dans un verset la Torah dit “Tu mangeras du pain sans levain pendant sept jours” (Exode 12:15). Et dans un autre verset, la Torah dit “six jours tu mangeras des pains sans levain” (Deutéronome 16:8). Sans l’explication de la Torah orale, comment pouvons-nous résoudre cette contradiction ?

 

4) Il n’est pas possible que les Sages aient inventé la Torah orale sans la recevoir en transmission depuis notre Maître Moché

 

Une autre preuve simple que la Torah orale a également été donnée à Moché au mont Sinaï, c’est le fait que même dans la Torah orale, nous ne trouvons pas de divisions entre des avis avec des écarts de grande envergure. Dans toutes les paroles de la Torah orale, nous n’allons pas rencontrer qu’un des sages innove une nouvelle Mitsva en dehors de ce que les sages instaurent pour s’écarter des interdits en fonction du besoin qu’ils rencontrent. Toute la sagesse de la Torah orale présentée dans le Talmud n’est seulement l’interprétation des mots de la Torah écrite de la manière reçue de Maître à élève. Si les Sages avaient inventé des Mitsvot d’eux-mêmes dans la Torah orale, nous aurions dû avoir des interdictions et des Mitsvot sans fin et dans tous les sens.

Le fait qu’à ce jour, chacun qui observe la Torah et les Mitsvot sait qu’il y a une Hala’ha claire et établie, transmise de père en fils et de Maître en disciple, de génération en génération, est la plus grande preuve que même la Torah orale n’est pas une invention, mais plutôt une tradition transmise de génération en génération depuis le mont Sinaï. Comme le dit la Michna au début du Traité de Avot, Moshé a reçu la Torah au Sinaï et l’a donnée à Yehochou’a. Et Yehochou’a aux anciens, etc. On ne peut en aucun cas comprendre que ce que la Michna parle est au sujet de la Torah écrite, qui a été transmise à tout le peuple d’Israël.  Ce qui est dit dans cette Michna concerne forcément la Torah orale, qui a été transmise de Maître en élève.

Nous avons aussi une preuve claire et indubitable par le fait de la tradition de la lecture de la Torah écrite. Comme on le sait, la Torah écrite a été transmise sans ponctuation, malgré cela, pendant des milliers d’années, le peuple d’Israël n’a rien changé de la ponctuation correcte pour lire la Torah. Nous n’avons pas trouvé de communauté qui aurait décidé de ponctuer les versets dans la Torah écrite différemment. Personne ne lit “Halav” avec un tséré et pas “Hélév” avec un pata’h. Rien que ce fait là est une preuve irréfutable que toutes les paroles de la Torah, leur signification et la façon de les lire, ont été transmises de Maître en élève jusqu’à Moché notre Maître, qui les a reçues de D. au mont Sinaï.

 

5) Si c’est les sages qui ont inventé la Torah orale, comment faisaient les Juifs avant cela ?

 

En dehors des preuves que nous avons apportées jusqu’ici, il est facilement possible de prouver que les sages du Talmud n’ont pas inventé la Torah orale par eux-mêmes, car alors se poserait la question : comment les juifs faisaient-ils jusqu’à leur invention ? Prenons par exemple la circoncision, comment les juifs se circoncisaient-ils avant d’écrire la Mishna ?

Comment les Juifs gardaient-ils le Chabbat avant l’interprétation des Sages des travaux interdits d’après la Torah ?

Comment se fait-il que tous les tefillin de tous les Juifs se ressemblent à l’intérieur et à l’extérieur, sans le fait que cela soit écrit dans la Torah ? Est-ce concevable de penser qu’il s’agisse d’une invention qui a été inventée et non donnée à Moché au Sinaï ?

Est-il concevable d’imaginer que le peuple d’Israël, qui est une nation instruite et diversifiée, ait accepté les paroles d’un Rav qui aurait inventé des lois de lui-même, sans que cela ait été contesté. C’est uniquement parce que nos sages n’ont rien inventé d’eux même.

De ce que nous avons vu jusqu’à présent et de bien d’autres preuves encore, nous pouvons affirmer avec assurance que la Torah orale a forcément été transmise au Sinaï par Hachem. Il est absolument impossible de contester même une simple instruction de nos Sages, leurs décrets et tout ce qu’ils ont décrété afin de nous éloigner de toute infraction.

Et la Torah nous a spécifiquement commandé d’observer leurs paroles, en disant “vous ne vous écarterez pas de ce qu’ils vous disent sur la droite et sur la gauche”, et les commentateurs expliquent “même s’ils te disent que la droite est la gauche et la gauche est la droite”. Autrement dit, même s’il vous sera clair que la réalité n’est pas comme ils le prescrivent, vous devez accepter et mettre en œuvre leurs paroles.

 

Lois concernant des choses qui ont subi des transformations au cours des dernières générations

 

Jusqu’à présent, nous avons traité des preuves que la Torah orale a été donnée du ciel, mais dans la question on nous a également demandé d’où nous savons, quelle est la Hala’ha concernant les choses qui sont nouvelles et qui n’existaient pas à l’époque, par exemple concernant le vélo, la plaque de Chabbat, etc… Peut-être que la Hala’ha doit également changer et être mise à jour ?

Il faut savoir que bien qu’il n’y ait aucune référence dans les sources de la Hala’ha au sujet des choses qui ont été inventées au cours des dernières générations. Mais puisque la Torah a été donnée à Moché au Sinaï et que tout ce qu’elle contient est divin, la Torah n’est pas temporelle, ni transitoire, et tout ce qui va être renouvelé dans le monde réside en elle, et avec ce qui est écrit dans la Torah écrite et à partir de ce que nous avons reçu dans la Torah orale, nous pouvons conclure sur tout ce qui sera renouvelé à l’avenir.

Même quand il nous semble à nous (qui sommes petits en sagesse) que la logique dit autrement, par exemple : notre logique dit qu’il est beaucoup plus difficile de faire la vaisselle le Chabbat que de mettre la marmite de soupe sur le feu pendant Chabbat, et il est aussi plus difficile de marcher jusqu’à la synagogue que d’y aller en voiture. Tout de même, nous n’avons comme guide que les paroles de la Sainte Torah et les paroles des sages qui eux aussi n’inventent rien d’eux-mêmes, mais fixent la voie à suivre selon la Torah qu’ils ont reçue de leurs Maitres.

 

Et si nos Maîtres venaient à se tromper ?

 

Il est important de savoir que le Créateur du monde a donné le pouvoir absolu aux grands Maîtres de chaque génération de fixer la Hala’ha, et il nous a ordonné d’obéir à leurs instructions à plusieurs reprises dans la Torah, entre autres dans la source que nous avons apportée plus haut, où la Torah nous enjoint de ne pas dévier de ce qu’ils nous disent à droite et à gauche.

En vertu de ces commandements, nous pouvons être rassurés que même si les sages de la Torah venaient à se tromper dans la décision d’une Hala’ha, la volonté de D. est que nous suivions leurs paroles. Par conséquent, même lorsque les décisionnaires ne sont pas d’accord concernant une nouvelle réalité qui se présente à eux dans leur génération, tant que la personne a un Rav qu’il suit dans toutes ses décisions Hala’hiques, même s’il se trompe dans sa décision, ainsi est la volonté de D., qu’il suive la voix du Rav et agisse comme il lui dicte.

Plus encore, leur propre décision Halachique crée une nouvelle réalité. Du moment où ils fixent ainsi la Hala’ha cela devient la Hala’ha réellement et c’est ce que nous devons suivre.  Du moment où le tribunal de ce monde inférieur a décrété d’une certaine manière, le tribunal du monde supérieur accepte la décision, puisque la Torah n’a pas été donnée au ciel. Elle a été donnée aux hommes.

 

Pourquoi ne pourrais-je pas trancher la Hala’ha de par moi-même même si je ne suis pas un Rav ?

 

En conclusion, nous aborderons la question que beaucoup se posent. Il est vrai qu’il y a des décisionnaires et des rabbanim, mais après tout je suis aussi à-même de comprendre et j’ai aussi un esprit sain, et plusieurs fois j’ai l’impression de savoir très bien ce que Hachem veut de moi, pourquoi ne pourrais-je pas me faire confiance également en ce qui concerne la décision de la Hala’ha.

Nous répondrons à cette question de manière très simple par un exemple tiré de la vie. Imaginez une personne qui loue un avion privé et décide qu’il sait le piloter seul, sans pilote expert. Disons qu’il parvient à voler et à décoller, après tout, il y a de grandes chances que cette personne trouvera la mort de manière tragique. Qui penserait que n’importe qui pourrait décider qu’il sait piloter un avion, sans d’abord apprendre correctement les règles de pilotage par des pilotes experts et professionnels.

Quand une personne est malade, il va chez le médecin et fait tout ce que le médecin lui dit. Il est impensable que le patient décide et dise, “à mon avis, mon médicament est autre que ce que dit le médecin”. Le patient sait que le médecin comprend les maladies de la personne et comprend quel médicament est adapté à sa maladie. Donc même lorsque le médicament ne lui semble pas adapté, on ne se permettra pas de faire différemment des directives du médecin. Dans ce cas nous comprenons que ce n’est pas notre domaine de compréhension.

Il en est de même lorsqu’on cherche le chemin de la Hala’ha. Chaque personne doit savoir que lorsqu’il a une question, il doit se tourner vers les rabbins experts dans ce domaine, et ceux-ci jugeront pour lui l’action à suivre. Il est impensable qu’une personne décide qu’il jugera seul qu’elle est la volonté de D. pour soi-même. Seul celui qui va apprendre des sages qui comprennent et connaissent la sagesse de la Torah, et est prêt à annuler son opinion devant leur avis afin d’apprendre la sagesse de la Torah, sera en mesure de fixer et enseigner aux autres et à lui-même quelle est la volonté de D. et la Hala’ha.

De plus, même les rabbanim qui tranchent la Hala’ha, ne décident pas en fonction de ce qu’ils ressentent, mais en se basant sur les sources du Talmud et des décisionnaires, en comparant un cas à un autre, après avoir fait des analyses approfondies de chaque mot du Talmud et des décisionnaires.

Cela aussi peut être illustré par un exemple de la vie. Les pilotes savent très bien qu’ils ne doivent en aucun cas se fier à leurs sens quand ils sont en vol. Un avion qui fait des virages dans les airs, peut atteindre un état où il est complètement à l’envers, alors que le pilote lui-même peut être sûr qu’il se trouve en position normale, c’est un phénomène appelé “désorientation spatiale”. Le pilote comprend bien qu’il doit annuler sa perception et suivre les horloges indicatrices, qui représentent la vérité objective sans perturbation, ce n’est qu’ainsi qu’il pourra diriger correctement l’avion. Que pensez-vous qu’il se passera si un certain pilote qui se trouve dans cette situation décide de faire confiance à son instinct et ignorera ce que montrent les horloges indicatrices ? Imaginez que le pilote décide que les aiguilles ne comprennent rien et qu’il est plus intelligent qu’eux et qu’il pense qu’il a le contrôle total ? Il est clair qu’à ce moment-là, ce pilote se met lui-même dans un mauvais destin et à de grands risques d’écraser son avion au sol et lui avec. C’est exactement la même chose pour nous, il n’y a pas lieu de dire que nous savons quelle est la décision correcte par nous-mêmes, la seule façon de connaître la décision correcte est de se plier aux paroles de la Torah et de nos Maîtres, qui ont eux aussi annulé leurs opinions à leurs Maîtres. Ainsi s’est toujours transmise la tradition de Maître en élève jusqu’à notre Maître Moché qui a reçu la Torah au mont Sinaï.

Nous nous sommes un peu étendus, mais ces sujets sont les fondements de notre croyance et il est important de les comprendre en profondeur. Chaque personne qui a le privilège d’observer les paroles de la Torah et de la Hala’ha dans leur forme la plus simple, même s’il ne comprend pas forcément la raison de chaque chose, accomplit en plus de l’observance de la Hala’ha, la Mitsva que nous avons de ne pas dévier de ce que nous disent les sages de la Torah ni sur la droite et ni sur la gauche. Et qu’Hachem fasse que grâce à l’observance des Mitsvot dans tous les détails, nous pourrons bientôt accéder à la Guéoula et avoir de grandes délivrances dans notre vie. [1]

Rav David O’hayon

 

[1] J’ai été aidé dans la préparation de l’article par l’article de Rav Ménashé Ben Porat, et par l’article de Rav Roni Pizanti. Je les remercie beaucoup.

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