Quel montant est recommandé pour faire un pidione nefesh ?

Le montant idéal est d’au moins 160 proutot d’argent pur, chaque prouta d’argent étant équivalente à 0,025 gramme d’argent. Selon le taux actuel de l’argent, le montant final requis pour le pidione nefesh est légèrement supérieur à 3 dollars. Certains exigent, pour le rachat du premier-né et même pour le don du ma’hatsit hashekel et donc aussi pour le pidione nefesh, d’ajouter à la valeur de l’argent pur également le montant nécessaire pour l’achat de l’argent, incluant la TVA et le bénéfice du concessionnaire. Ainsi, le montant du pidione nefesh peut atteindre 5 dollars.

Cependant, selon les grands kabbalistes, une personne aisée devrait s’efforcer de donner plus que le montant mentionné. En effet, l’effort consenti dans la contribution revêt une importance significative pour le “pidione nefesh”, car plus l’effort est grand, plus le rachat de l’âme est puissant. Particulièrement en cas de maladie grave, il est écrit (Job 2:4) : “Et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme”. Celui qui ajoute verra prolonger ses jours et ses années de vie.

Pour que le pidione nefesh soit plus efficace, il est préférable, même si le donateur n’est pas spécialement aisé, de donner au moins l’équivalent de 160 unités de la monnaie locale (c’est-à-dire en Israël 160 ₪, aux États-Unis 160 dollars, en Europe 160 euros, au Brésil 160 reais). En donnant ce montant, la personne se lie véritablement à la mesure de “160” qui est le chiffre qui adoucit les noms sacrés qui ont été ternis par les péchés et qui restaure les émanations de grandeur à l’homme.

[Et bien que le Rav qui effectue le pidione nefesh utilise 160 proutot d’argent purifié, qu’il acquiert au donateur, mais finalement le donateur lui-même est également plus étroitement lié à la mesure de “160” en contribuant 160 unités de la monnaie locale.]

[Tous les montants mentionnés concernent la personne qui a besoin d’un pidione nefesh, mais l’autorisation est donnée au rav kabbaliste qui applique le rachat en pratique, de demander une somme plus importante pour la caisse de charité, dans le cas où sa volonté de s’impliquer dans l’application du rachat de l’âme découle de son désir d’aider les nécessiteux en encourageant le donateur à donner une somme significative et appropriée.]

Références