Peur et anxiété. Quoi faire ? Toutes les Segoulot

À votre demande, nous allons énumérer ci-dessous quelques segoulot que vous pouvez envisager, dans la mesure où cela peut être publié dans ce cadre (c’est-à-dire des recommandations applicables à tous, sans inclure de noms sacrés, etc.). Toutefois, il est important de souligner ce que j’ai également mentionné dans l’introduction de notre réponse concernant la tristesse et la dépression : ces recommandations sont très utiles, tout comme la prière pour éloigner les problèmes. Cependant, il est crucial de ne pas négliger les traitements naturels. Il est recommandé de consulter des professionnels qualifiés pour ces cas, et, si nécessaire, de suivre un traitement médicamenteux prescrit par un médecin. Il est essentiel de ne pas minimiser cet effort, car D. envoie son aide par les moyens appropriés. Veuillez également consulter notre réponse précédente sur le choix des professionnels dans ces domaines, car certains peuvent malheureusement faire plus de mal que de bien.

Voici donc une liste de remèdes spirituels à ce sujet, avec l’aide divine :

Segoulot pour l’Anxiété et les Peurs

• Accordez une attention particulière à l’ablution des mains – Nétilat Yadaïm. Il s’agit de prendre l’eau avec un récipient et de se laver les mains six fois en alternance, même dans les cas où cela n’est pas strictement requis par la halacha,

  

  en veillant à ce que l’eau couvre entièrement les mains et en utilisant une quantité généreuse d’eau. Cette pratique est particulièrement importante le matin au réveil, après être allé aux toilettes, après avoir coupé les ongles, après le rasage ou la coupe de cheveux, ainsi qu’après être sorti du cimetière. Le manque de rigueur dans ces pratiques peut être la cause spirituelle des peurs.

• Une segoula pour les peurs, transmise par le Hida (Zatzal) : Récitez le rituel suivant : « ה’ הוֹשִׁיעָה הַמֶּלֶךְ יַעֲנֵנוּ בְיוֹם קָרְאֵנוּ » (3 fois). Ensuite, prenez un livre de la Torah en main et récitez :

לַמְנַצֵּחַ עַל מָחֲלַת מַשְׂכִּיל לְדָוִד: אָמַר נָבָל בְּלִבּוֹ אֵין אֱלֹהִים הִשְׁחִיתוּ וְהִתְעִיבוּ עָוֶל אֵין עֹשֵׂה טוֹב: אֱלֹהִים מִשָּׁמַיִם הִשְׁקִיף עַל בְּנֵי אָדָם לִרְאוֹת הֲיֵשׁ מַשְׂכִּיל דֹּרֵשׁ אֶת אֱלֹהִים: כֻּלּוֹ סָג יַחְדָּו נֶאֱלָחוּ אֵין עֹשֵׂה טוֹב אֵין גַּם אֶחָד: הֲלֹא יָדְעוּ פֹּעֲלֵי אָוֶן אֹכְלֵי עַמִּי אָכְלוּ לֶחֶם אֱלֹהִים לֹא קָרָאוּ: שָׁם פָּחֲדוּ פַחַד (כאן יקיש על החומש שבידו שתי פעמים, בעדינות) לֹא הָיָה פָחַד כִּי אֱלֹהִים פִּזַּר עַצְמוֹת חֹנָךְ הֱבִשֹׁתָה כִּי אֱלֹהִים מְאָסָם: מִי יִתֵּן מִצִּיּוֹן יְשֻׁעוֹת יִשְׂרָאֵל בְּשׁוּב אֱלֹהִים שְׁבוּת עַמּוֹ יָגֵל יַעֲקֹב יִשְׂמַח יִשְׂרָאֵל: (à dire 9 fois).

ה’ יִסְעָדֶנּוּ עַל עֶרֶשׂ דְּוָי כָּל מִשְׁכָּבוֹ הָפַכְתָּ בְחָלְיוֹ: (à dire 3 fois)

וִיהִי נֹעַם אֲדֹנָי אֱלֹהֵינוּ עָלֵינוּ וּמַעֲשֵׂה יָדֵינוּ כּוֹנְנָה עָלֵינוּ וּמַעֲשֵׂה יָדֵינוּ כּוֹנְנֵהוּ. כּוֹנְנֵהוּ יָדֵינוּ וּמַעֲשֵׂה עָלֵינוּ כּוֹנְנָה יָדֵינוּ וּמַעֲשֵׂה עָלֵינוּ אֱלֹהֵינוּ אֲדֹנָי נֹעַם וִיהִי.

רְפָאֵנוּ (אם עושה את הסגולה עבור אחרים, יאמר: רְפָאֵהוּ) ה’ וְנֵרָפֵא (וְיְרָפֵא), הוֹשִׁיעֵנוּ (הוֹשִׁיעֵהוּ) וְנִוָּשֵׁעָה (וְיְוָּשֵׁעָה), כִּי תְהִלָּתֵנוּ אָתָּה.

• S’immerger dans un mikvé 7 fois.

• Une segoula du kabbaliste Rabbi Yitzhak Kadouri Zatzal : Lire le verset suivant : « וַיַּרְא ה’ כִּי סָר לִרְאוֹת וַיִּקְרָא אֵלָיו אֱלֹהִים מִתּוֹךְ הַסְּנֶה וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה מֹשֶׁה וַיֹּאמֶר הִנֵּנִי » Ensuite, prier et dire : « בכח השם הקדוש הנמצא בפסוק הזה, ובאופן שממעטים ממנו כל פעם אות אחת מתחילתו בדרך הידועה לפניך, שתוציא הפחד מלב פלוני בן פלוני מעתה ועד עולם, ולא תתעכב, מהרה תצא, אמן כן יהי רצון נצח סלה ועד »

• Pendant la prière de l’Amida, lorsqu’on arrive à la bénédiction finale et que l’on prononce les mots « שים שלום טובה », concentrez-vous sur le fait que, grâce au saint nom contenu dans ces mots, Hachem envoie une guérison de l’âme afin d’éliminer les peurs et les anxiétés.

• Une segoula contre la peur enseignée par le Ben Ish Hai : À la fin de la prière de l’Amida, après avoir dit « יהיו לרצון אמרי פי », avant de prononcer « אלהי נצור לשוני מרע », récitez le psaume 121.

• Le Ben Ish Hai recommande également, pour ceux qui souffrent de peurs, de lire le psaume 91 chaque matin, trois fois, en commençant par le verset « ויהי נועם ». [Certains conseillent de réciter sept fois le psaume « אשרי יושבי ביתיך » dans son intégralité, puis sept fois le psaume 91 mentionné ci-dessus.] De plus, récitez le psaume 121 trois fois chaque matin. Avant de vous coucher, récitez à nouveau ces psaumes une fois.

• Pour ceux qui éprouvent des peurs la nuit, veillez à lire le Shema le matin, le soir, et avant de vous coucher, en le faisant avec intention et précision.

• Emportez avec vous des branches de saule que vous avez frappées lors de Hoshana Rabbah. Si vous ressentez de la peur la nuit, placez les branches de saule sous votre oreiller.

• Veillez à ne pas habituer vos mains à couvrir vos narines et vos lèvres.

• Il est recommandé de murmurer à tout moment de la journée ou de la nuit les mots suivants : « עיזא דבי טבחי שמינא מינאי » (la chèvre du boucher est plus grasse que moi). Lorsque la peur se manifeste dans votre cœur, répétez immédiatement ces mots.

• Assurez-vous de porter en permanence un tallit katan (petit talit) de haute qualité conforme à la halacha.

• La peur peut découler d’un manque de rigueur dans les bénédictions sur les aliments. Veillez donc à bénir avec soin et intention avant de manger, en respectant les bénédictions avant et après les repas.

• L’étude de la Torah pendant le repas constitue une protection contre la peur.

• Récitez les versets suivants, en particulier le mardi : « הִנֵּה מִטָּתוֹ שֶׁלִּשְׁלֹמֹה שִׁשִּׁים גִּבֹּרִים סָבִיב לָהּ מִגִּבֹּרֵי יִשְׂרָאֵל, כֻּלָּם אֲחֻזֵי חֶרֶב מְלֻמְּדֵי מִלְחָמָה אִישׁ חַרְבּוֹ עַל יְרֵכוֹ מִפַּחַד בַּלֵּילוֹת » . Ensuite, priez Hachem pour que, par la puissance du saint nom contenu dans ce verset, vous soyez préservé de toute peur.

• En outre, il existe également des segoulot générales qui sont bénéfiques pour la guérison émotionnelle.

Anxiété et Peurs chez les Enfants

Concernant les anxiétés et les peurs chez les enfants, il est possible que l’enfant lui-même puisse pratiquer des segoulot adaptés à son âge. Les parents peuvent également mettre en œuvre pour lui les segoulot mentionnés précédemment. [Le Rav Chaim Kanievsky, zatsal, a recommandé que pour un enfant ayant des problèmes émotionnels, le père étudie le traité de Makkot.]

Il est important de souligner que, dans les cas d’anxiété chez les enfants, les parents ne doivent pas se laisser submerger par la situation. Ils doivent agir de manière objective, joyeuse et légère. En effet, si les parents prennent ces problèmes trop au sérieux, l’enfant ressentira fortement que ses parents (et surtout sa mère) se soucient profondément de lui et qu’ils sont très attachés à lui. Cela peut créer chez l’enfant un sentiment d’« appartenance » et de « connexion », ce qui, à un niveau subconscient, peut réduire son désir de sortir de cette situation, car il peut également éprouver un sentiment de « bénéfice » émotionnel important malgré la souffrance.

De plus, il est crucial de ne pas ancrer le problème. Il est essentiel de faire confiance à l’enfant, en croyant qu’il peut surmonter cette situation rapidement avec un peu de volonté. Ne supposez pas qu’un long traitement soit nécessaire ou que la situation soit gravement inquiétante, car cela pourrait transmettre aux enfants (même sans mots) le sentiment que la situation est extrêmement difficile à surmonter, légitimant ainsi un comportement non normatif. Les parents doivent ressentir que si l’enfant souhaite s’en sortir dès le lendemain, il ou elle en est capable, ce qui augmentera considérablement les chances de résolution du problème.

Avec des souhaits de guérison pour l’âme et le corps, et toutes les bénédictions possibles, que l’aide de D. arrive en un instant.

Références